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Quinze ans et demi, le bac(version) (1)

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Quinze ans et demi, le bac(version)
Message de violet91 posté le 14-05-2008 à 19:18:33 (S | E | F)

Bonjour ,mes chers amis de ligne..je reviens vers vous , maintenant qu'il fait meilleur. J'espère que vous allez tous bien et entrerez dans ce travail venu d'ailleurs.

-------------------Quinze ans et demi, le bac.(I)------

I always get off the bus when we reach the ferry, even at night,because I'm always afraid, afraid the cables might break and we might be swept out to sea. In the terrible current I watch my last moments . The current's so strong it could carry eveything away--rocks, a cathedral, a city. There's a storm blowing inside the water. A wind raging.


I'm wearing a dress of real silk, but it is threadbare, almost transparent. It used to belong to my mother. One day she decided the colour was too bright for her and she gave it to me. It's a sleeveless dress with a very low neck. It's the sepia colour real silk takes on with wear. It's a dress I remember. I think it suits me. I'm wearing a leather belt with it, perhaps a belt belonging to one of my brothers. I can't remember the shoes I used to wear in those days, only certain dresses. Most of the time, I wore canvas sandals, no stockings . I'm speaking of the time before the high school in Saigon. Since then, of course, I've always worn shoes. This particular day I must be wearing the famous pair of gold lamé high heels. I can't see any others I could have been wearing, so I'm wearing them. Bargains, final reductions bought for me by my mother. I'm wearing these gold lamé shoes to school. Going to school in evening shoes decorated with little diamanté flowers. I insist on wearing them . I don't like myself in any others, and to this day I still like myself in them. These high heels are the first in my life, they're beautiful, they've eclipsed all the shoes that went before, the flat ones,for playing and running about, made of white canvas.

It's not the shoes, though , that make the girl look so strangely, so weirdly dressed. No, it's the fact that she's wearing a man's flat-brimmed hat, a brownish-pink fedora with a broad black ribbon.

The crucial ambiguity of the image lies in the hat.



----------------------------------------------------------------------------
A partir d'un extrait difficile d'une de nos grandes dames, actuellement très prisée chez les Anglophones et universitaires. Chez qui "très tôt dans la vie ,il fut trop tard". Shush.....
N'hésitez pas : vous ne serez pas déçus du voyage ! Gardez bien le rythme...

Correction prévue le lundi 26 Mai.



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de olisan, postée le 15-05-2008 à 15:50:07 (S | E)
Bonjour Violet91,

Après ces mésaventures je reviens te donner beaucoup de travail.
Voici ma traduction
De l'indulgence sera vraiment bienvenue...

Je descends toujours du bus quand je rejoins le ferry, régulièrement à la nuit. J’ai souvent peur, peur que les aussières puissent se casser et nous précipite à la mer. En ces circonstances, je revois mes derniers instants. Des instants aussi forts pourraient transporter toute chose loin des rochers, une cathédrale, une ville. Il y a un vent violent qui souffle dans la mer. Le vent est en furie.
Je suis vêtue d’une robe en espèce de soie, mais elle est usée, presque transparente. Elle a été portée par ma mère. Un jour, elle décida que la couleur était trop claire pour et me l’a donnée. C’est une robe sans manche avec une encolure très basse. L’usure lui a donné une couleur soie sépia. C’est une robe, dont je me souviens. Elle me va bien. J’ai mis une ceinture en cuir avec elle, peut-être une ceinture qui a appartenue à un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures utilisées en ces jours, seulement avec certaines robes sans doute. La plupart du temps, je portais des sandales en toile sans bas. Je parle du temps avant la haute école de Saigon. Depuis, bien sur, je porte toujours des chaussures. En particulier, le jour, je dois être chaussée d’une fameuse paire imitation or lamé à hauts talons. Je ne peux voir comment les autres étaient habillés, aussi je m’habille seule. De bonnes affaires avec réduction, ont été achetées par ma mère pour moi. J’ai chaussé ces chaussures dorées pour l’école. Je vais à l’école en soirée avec des chaussures décorées de petites fleurs diamantées. J’insiste pour m’habiller à mon goût. Je ne m’aime pas habillée comme les autres et à ce jour je m’habille encore seule. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils éclipsent toutes les chaussures que j’ai eues avant, les sandales blanches plates étaient faites pour courir et jouer.
Ce ne sont pas des chaussures de compétition, elles feraient pour une fille, une apparence si étrange, si singulièrement chaussée. Non en réalité, elle porte un chapeau d’homme en feutre brunâtre avec un grand ruban noir.
Crucial ambiguïté que cette image avec ce chapeau…
Merci pour cet exercice.






Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violette19, postée le 15-05-2008 à 21:14:24 (S | E)
Hello Violet91 !

Fifteenth and a half years old , the ferry .

Je sors toujours de l'autocar quand nous parvenons au ferry,même la nuit,car j'ai toujours peur, peur à l'idée que les câbles se rompent,et que nous soyons
emportés dans la mer . Dans le courant terrible je ne perds rien de mes derniers instants . Telle est sa force qu'il pourrait tout emporter au loin,
des rochers, une cathédrale, une ville .C'est là que se déchaîne une tempête,
dans l'eau . Un vent qui fait rage .


Je porte une robe en soie naturelle mais elle est usée jusqu'à la trame, presque transparente . Avant, elle appartenait à ma mère . Un jour, elle s'est avisée que la couleur était trop vive pour elle et me l'a donnée . C'est une robe sans manches avec une encolure très dégagée . Elle a la couleur sépia que prend la soie naturelle quand on la porte . C'est une robe dont je me souviens . Je trouve qu'elle me va bien . J'y ajoute, quand je la porte, une ceinture de cuir,peut-être celle d'un de mes frères .
Je ne peux pas me rappeler les chaussures que je portais
d'habitude,à cette époque, je me rappelle seulement certaines robes . La plupart du temps,je portais des sandales de toile, sans bas . Je parle du temps avant celui du lycée de Saïgon . A partir de là, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures . Ce jour précis je dois porter la fameuse paire
de hauts talons lamé or . Je suis incapable d'en voir d'autres que j'aurais pu porter, aussi c'est eux que je porte . Des soldes, des fins de série que ma mère m'avait achetées . Je porte ces chaussures lamé or pour l'école . Je vais en classe en chaussures du soir décorées de petites fleurs "diamantées" . J'insiste pour les mettre . Je ne me plais pas autrement chaussée, et jusqu'à ce jour je me plais encore dans ces chaussures . Ces hauts talons sont les premiers de ma vie , ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures portées avant, les plates, pour jouer , courir partout, faites de toile blanche .


Ce ne sont pas les chaussures, cependant, qui rendent la fille si étrange à regarder, si bizarrement habillée . Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme à bords plats, un feutre rose brunâtre avec un large ruban noir .

L'ambiguïté cruciale de la vision tient au chapeau .


Merci pour ce beau texte !










Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de maya92, postée le 16-05-2008 à 17:12:04 (S | E)
Fifteen and a half years old, the ferry.

Je descends toujours du bus en arrivant au bac, même le soir parce que j'ai toujours peur, peur que les câbles cassent et que nous soyons projetés dans la mer. Dans le courant terrible j'imagine mes derniers instants. Le courant est si fort qu'il est capable de tout emporter : des rochers, une cathédrale, une ville. Un orage gronde dans la mer, le vent mugit.
Je porte une robe de soie naturelle mais usée jusqu'à la corde, presque transparente. Elle était à ma mère. Un jour, elle a décidé que la couleur était trop vive pour elle et elle me l'a donnée. C'est une robe sans manche, très décolletée, de la couleur sépia que prend la soie naturelle à la longue. C'est une robe dont je me souviens. Je crois qu'elle me va. Je la porte avec une ceinture de cuir, peut-etre une ceinture de l'un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais à cette époque. Seulement de quelques robes. La plupart du temps je suis en espadrilles sans bas. Je parle du temps d'avant le collège à Saïgon. Depuis bien sur j'ai toujours porté des chaussures. Ce jour-là je devais porter la fameuse paire de chaussures dorées à talons hauts. Je ne vois pas lesquelles j'aurais pu porter donc ce devait être celles-là.
Soldes, derniers rabais, voilà ce que m'achetait ma mère. Je porte ces chaussures lamé or pour aller en classe. Aller en classe avec des chaussures du soir ornées de petites feuilles en strass ! J'insiste pour les porter. Je ne m'aime pas avec d'autres chaussures et jusqu'à aujourd'hui je m'aime toujours beaucoup avec. Ces talons hauts sont les premiers de ma vie. Ils sont magnifiques et éclipsent toutes les chaussures que j'ai portées auparavant : les plates en toile blanche pour courir partout et jouer.
Ce ne sont pas les chaussures pourtant qui font que la fille parait si bizarrement vêtue. Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme à bord plat, un feutre mou d'un rose brunâtre, avec un large ruban noir.
Là repose la principale ambigüité des images.


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de maya92, postée le 16-05-2008 à 17:14:28 (S | E)
Merci chère Violet pour ce beau texte que je pense tout le monde reconnaitra..
A bientôt


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de johannes, postée le 17-05-2008 à 14:38:40 (S | E)
hello sweet violet, thx for ur private message, and let me assure u i m still very fond of translating-reading-working in(to) english ;-)

well, lets do it "à main levée" !

Je sors toujours du bus lorsque nous avons rejoint le bac, même durant la nuit, car j'ai peur, toujours peur que les cables ne lachent et que nous soyons emportés dans la mer. C'est que j'y vois mes derniers moments, dans son terrible courant !
Il est si fort qu'il pourrait tout emporter - pierres, cathédrales ou villes même.
C'est une tempête qui souffle dans cette eau ! Un vent enragé !

Je porte une robe de soie naturelle, usée pourtant et presque transparente. Elle appartenait autrefois à ma mère : un jour, elle décida que sa couleur était trop claire pour elle, aussi m'en fit-elle présent. C'est une robe sans manches, fortement échancrée. (Je ne comprends pas la structure de la phase suivante). C'est une robe dont je me souviens bien. Elle me va bien, me semble-t-il. Je porte une ceinture de cuir avec elle, qui appartenait probablement à l'un de mes frères.
Je n'arrive pas à me souvenir des chaussures que je portais à l'époque, mais seulement de certaines robes. La plupart du temps, j'avais des sandales en toile mais point de bas. Je vous parle de l'époque avant mes humanités à Saigon. Depuis lors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures.

Aujourd'hui spécialement, je dois mettre ces fameuses chaussures à talons hauts en "lamé" doré.
Je ne vois pas ce que j'aurais pu mettre d'autre, aussi les ai-je mises. Une bonne affaire acquise par ma mère. Je porte ces hauts talons pour aller à l'école. Aller à l'école avec des chaussures de soirée, décorées de petites fleurs argentées. J'insiste pour les mettre. Je ne me vois porter aucune autre paire, et c'est encore le cas aujourd'hui. Ce sont mes premiers hauts talons, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes mes paires précédentes, à talon plat, faites pour courir et jouer, en toile blanche.


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de dolfin56, postée le 17-05-2008 à 15:44:25 (S | E)
Hello violet, here is my try.

Quinze ans et demi, le bac.

Je sors toujours du bus quand nous atteignons le ferry,même la nuit, car j'ai toujours peur, peur que les câbles puissent cèder et que nous soyons précipités à la mer.Dans le courant terrible, j'imagine mes derniers moments.Le courant est si fort qu'il peut entrainer n'importe quoi...des pierres, une cathédrale, une ville.Au coeur même de l'eau, il y a un souffle tempétueux, un vent furieux.

Je porte une robe de vraie soie, mais elle est usée, quasiment transparente...Elle appartenait à ma mère.Un jour, elle a décidé que la couleur était trop vive pour elle et me l'a donnée.C'est une robe sans manche, avec un grand décolleté.Quand on la porte, elle prend la couleur sepia de la vraie soie.C'est une robe dont je me souviens.Je pense qu'elle me sied bien. Généralement, je la porte avec une ceinture de cuir, peut-être une ceinture de l'un de mes frères.Je ne peux me rappeler des chaussures que je portais en ce temps-là;je ne suis sûre que des robes.La plupart du temps, je portais des sandales de toile, sans bas.Je parle du temps avant la grande école à Saigon. Depuis lors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures.
En ce jour particulier, je devais porter la fameuse paire en lamé or à hauts talons.Je ne vois pas quelles autres chaussures j'aurais pu porter, donc je les portais.
Une affaire, achetées avec réductions ,pour moi, par ma mère. Je porte ces chaussures lamé or à l'école. Je vais à l'école avec des chaussures du soir, décorées de petites fleurs diamantées. J'insiste pour les porter.Avec n'importe quelles autres, je ne me plais pas.et depuis ce jour,c'est encore avec elles que je me plais bien.Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont magnifiques, ils ont éclipsé toutes les autres chaussures d'avant, les plates pour jouer et courir alentour, en toile blanche.

Ce ne sont pas les chaussures, je pense, qui donne un air si mystérieux à la fille,si étrangement habillée.non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme à bords plats, un feutre d'un rose brunâtre avec un large ruban noir.

L'ambiguité cruciale de l'image réside (gît) dans le chapeau .


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de nina80, postée le 18-05-2008 à 16:56:06 (S | E)
Hello Violet,

Je descends toujours du bus lorsque nous arrivons au ferry, même la nuit.J'ai toujours peur, peur que les câbles se rompent et que nous soyons, d'un coup, jetés à la mer.Dans ce terrible courant, j'imagine mes derniers instants. Le courant est si fort, ici, qu'il pourrait tout emporter et charrier au loin, les rochers, une cathédrale et même une ville. La tempête souffle dans cette eau et le vent est déchaîné.

Je porte une robe de soie naturelle, mais si élimée qu'elle semble presque transparente. Elle a appartenu à ma mère. Un jour, elle s'avisa que la couleur était trop vive pour elle et elle me l'a donnée. C'est une robe sans manches, largement décolletée. Elle est de cette couleur sépia que prend la soie naturelle à l'usage. C'est une robe dont je me souviens. Je pense qu'elle me va bien. Je la porte avec une ceinture de cuir qui appartient peut-être à l'un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais à cette époque, je me souviens seulement de certaines robes. La plupart du temps, je portais des sandales de toile, sans bas. Je parle d'un temps qui date d'avant mon entrée au collège à Saîgon. Depuis, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. En ce jour précis, je devais être chaussée de cette fameuse paire, en lamé or, à talons hauts. Je n'en vois pas d'autres que j'aurais pu porter. Donc, je les portais.C'était une occasion, une dernière démarque que ma mère avait achetée pour moi. Je portais ces chaussures dorées, en lamé, pour aller à l'école. J'allais à l'école en chaussures de soirée décorées de petites fleurs en perles.J'insiste pour les porter, je ne me supporte dans aucune autre paire et aujourd'hui encore, je me plais dans ces chaussures. Ces chaussures à talons hauts sont les premières de ma vie, elles sont superbes et elles ont éclipsé toutes celles que j'ai eues avant, les chaussures plates , en toile blanche, pour jouer et courir.

Ce ne sont poutant pas les chaussures qui donnentt à la fille l'apparence d'être si étrangement, si bizarrement habillée. Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme à bord plat, un chapeau mou, brunâtre, avec un large ruban noir.

L'ambiguité de cette image vient du chapeau.




Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de gee, postée le 18-05-2008 à 22:52:24 (S | E)

Je descends toujours du bus quand on arrive au ferry, même la nuit, parce que j’ai toujours peur, peur que les câbles cèdent et que nous soyons emportés vers la mer. Dans le courant terrible je regarde les derniers instants de ma vie. Le courant est si fort, il emporterait tout, des pierres, une cathédrale, une ville. Il y a une tempête qui souffle à l’intérieur des eaux. Un vent de fureur.

Je porte une robe de soie naturelle, elle est usée, presque transparente. Avant, elle a été une robe de ma mère. Un jour elle décida qu’elle était trop claire pour elle et elle me l’a donnée. Cette robe est sans manches, très décolletée. Elle est de ce bistre que prend la soie naturelle à l’usage. C’est une robe dont je me souviens. Je trouve qu’elle me va bien. Je porte une ceinture de cuir à la taille, peut-être une ceinture appartenant à un de mes frères. Je ne me souviens plus des chaussures que j’avais l’habitude de porter en ce temps-là, seulement de certaines robes. La plupart du temps je suis en sandales de toile, sans bas. Je parle du temps qui a précédé le lycée de Saigon. Depuis lors bien sûr j’ai toujours mis des chaussures. Ce jour là je dois porter cette fameuse paire de talons hauts en lamé or. Je ne vois rien d’autres que je pourrais porter ce jour là, alors je les porte. Soldes soldés que ma mère m’a achetés. Je porte ces lamés or pour aller au lycée. Je vais au lycée en chaussures du soir ornées de petits motifs floraux en strass. J’insiste pour les porter. Je ne me vois pas porter d’autres chaussures et jusqu’ici je me trouve toujours bien avec elles. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures qui les ont précédées, faites de toile blanche,à talons plats pour jouer et courir.

Ce ne sont pas les chaussures pourtant qui donnent à la tenue de la petite un air étrange et insolite. Non, c’est qu’elle porte un chapeau d’homme aux bords plats, un feutre souple couleur bois de rose au large ruban noir.

L’ambiguïté essentielle de l’image, elle est dans le chapeau.

-------------------
Modifié par lucile83 le 21-05-2008 15:29
Poème + insinuation effacés. Voir mon post plus bas,merci.




Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de elisa21, postée le 19-05-2008 à 15:52:24 (S | E)
coucou violet,

Comme promis, je me lance...en toute humilité !

Je descends toujours du car quand on arrive au bac, même la nuit, parce que j' ai toujours peur que les câbles se rompent et que nous soyons emportés dans la mer. Dans le courant terrible je regarde mes derniers moments. Le courant est si fort qu'il peut tout emporter, des pierres, une cathédrale, une ville. Il y a une tempête qui souffle à l'intérieur des eaux. Un vent qui fait rage.

Je porte une robe en soie naturelle mais elle est usée, presque transparente. Elle appartenait à ma mère. Un jour elle l'a trouvée trop claire pour elle et elle me l'a donnée. C'est une robe sans manches, très décolletée. Elle est de cette couleur sépia que prend la soie naturelle à la longue. C'est une robe dont je me souviens. Je trouve qu'elle me va bien. Je la porte avec une ceinture en cuir, peut-être une ceinture qui a appartenu à l'un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais en ce temps, seulement de certaines robes. La plupart du temps je portais des sandales en toiles, sans bas. Je parle du temps qui a précédé le lycée à Saigon. Depuis, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. Ce jour-là je dois porter cette fameuse paire de talons hauts lamés or. Je n'en vois pas d'autres que je pourrais porter, alors je les porte. Des occasions, des soldes que ma mère m'a achetées. Je porte ces lamés or pour aller au lycée. Je vais au lycée en chaussures du soir ornées de petites fleurs en strass. Je tiens à les porter. Je ne m'aime dans aucunes autres paires et maitenant encore je ne m'aime qu'avec. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures qui ont précédé, les plates, en toile blanche, celles pour jouer et courir.

Ce ne sont pas les chaussures pourtant qui donnent à la tenue de la fille cet air si étrange, si bizarre. Non, c'est qu'elle porte un chapeau aux bords plats, un feutre d'un rose brunâtre avec un large ruban noir.

L'ambiguïté cruciale de l'image, elle est dans le chapeau.

....





Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de apau, postée le 20-05-2008 à 12:14:29 (S | E)
Hello Violet !
de ce beau texte dont j'espère ne pas avoir trahi le sens et la beauté de la forme littéraire si particulière.
Je me lance :

Quinze ans et demi, le bac (1).

Je descends toujours de l’autobus quand on arrive au bac, même la nuit, parce que j’ai toujours peur que les câbles rompent et que nous soyons emportés dans la mer. Dans le courant terrible, je visualise mes derniers instants. Le courant est si fort qu’il peut tout emporter, des rochers, une cathédrale, une ville. C’est une vraie tempête dans les eaux. Un vent furieux.
Je porte une robe en soie naturelle, tellement usée qu’elle en est presque transparente. Elle appartenait à ma mère. Un jour, elle l’a trouvée trop claire pour elle et donc elle me l’a donnée. C’est une robe sans manche, très décolletée. Elle est de cette couleur sépia que la soie naturelle prend à la longue. C’est une robe dont je me souviens très bien. Je trouve qu’elle me va bien. Je la porte avec une ceinture en cuir, peut-être une qui a appartenu à un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais à l’époque, uniquement de certaines robes. La plupart du temps, je portais des sandales de toile, sans bas. Je parle de l’époque précédant le lycée à SAIGON. Depuis, bien sûr, j’ai toujours porté des chaussures. Ce jour-là, je devais porter la fameuse paire de hauts talons en lamé or. Je n’en vois pas d’autres que j’aurais pu porter, donc je les porte. Des occasions, des soldes que ma mère m’a achetées. Je porte ces lamés or pour aller au lycée. Je vais au lycée en chaussures du soir ornées de petites fleurs en strass. Je tiens à les porter. Je ne m'aime dans aucune autre paire de chaussures, donc je les porte et même maintenant c'est pareil. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures précédentes, les plates, en toile blanche, pour jouer et pour courir. Ce ne sont pas les chaussures qui donnent cet air étrange à cette fille si bizarrement vêtue. Non, elle porte un chapeau d’homme aux bords plats, un feutre d’un rose brunâtre avec un large ruban noir.
L’ambiguïté cruciale de l’image, est dans le chapeau.

A très bientôt chère Violet ! Sois indulgente !


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Modifié par apau le 20-05-2008 13:15



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de coferam, postée le 20-05-2008 à 16:12:56 (S | E)
Violet 91,

Quinze ans et demi, le bac.

Je descends, toujours du bus, quand nous arrivons au ferry, même la nuit, parce que je suis toujours effrayé que les cables puissent casser et que nous puissions nous retrouver dans l'eau. Et dans ces circonstances dramatiques, je vois mes derniers moments. Le courant est si fort, qu'il pourrait emporter toute chose au loin : des rochers, une cathédrale, une ville. La tempête est aussi dans la mer, et l'ensemble est déchainé.

Je porte une robe tout en soie, mais ancienne et presque transparente. Elle était à ma mère. Un jour, elle a décidé que la couleur était trop vive pour elle, et me l'a donnée. C'est une robe sans manches et décolletée. La couleur sepia est la couleur normale de la soie à l'usure. C'est une robe dont je me souviens. Je pense qu'elle me va bien. Je porte aussi une ceinture en cuir ayant, certainement, appartenu à un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que j'ai pu porter en ces temps-là, seulement des robes. La plupart du temps, je portais des sandales en toile, sans bas. Je parle du temps avant mes études supérieures à Saïgon. Depuis lors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. Ce jour, je dois porter la célèbre paire lamée or hauts talons. Je ne vois pas d'autres, aussi, je les porte. Promos, soldes, achetés par ma mère. Je porte, ces chaussures lamées or à l'école.Pour aller à l'école le soir, les chaussures sont décorées avec quelques fleurs diamantées. Je ne me plais en aucune autre, et surtout ce jour. J'aime les mettre. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie; ils sont beaux, et ils éclpsent toutes les chaussures mises jusqu'à présent, surtout les chaussures sans talon, faites de toile blanche, ,pour jouer et courir.

Cependant, ce ne sont pas les chaussures, qui rendent la fille si étrange et si bizarrement habillée, c'est le fait du chapeau d'homme à bords plats qu'elle portait, sorte de feutre rose-brun assortie d'un large ruban noir.

L'ambiguité de cette apparence réside dans le chapeau!

Thinks and good week.



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de gee, postée le 21-05-2008 à 12:01:09 (S | E)
xxx

-------------------
Modifié par lucile83 le 21-05-2008 15:32
Post effacé,ceci est un exercice,rien d'autre; vous avez la messagerie privée à votre disposition;voir mon post plus bas.




Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de lucile83, postée le 21-05-2008 à 12:32:11 (S | E)
Bonjour,
Merci de rester dans le cadre d'un exercice sur un forum public; vous avez la messagerie privée pour vos échanges personnels
Cordialement.





Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de helene6, postée le 21-05-2008 à 15:33:08 (S | E)
Je descends toujours du bus lorsque nous sommes sur le ferry, même la nuit parce que je crains toujours que les câbles se brisent et que nous soyons projetés à la mer. Dans ces moments là, je revois mes derniers instants. Le courant est si fort qu'il pourrait tout emporter : les rochers, une cathédrale, une ville ! Une tempête gronde sous la mer. Un raz-de-marée.
Je porte une robe en véritable soie, mais elle est tellement usée, presque transparente. Elle appartenait à ma mère. Un jour, elle décida que la couleur était trop éclatante pour elle et elle me la donna. C'est une robe sans manche avec un petit ras de cou.
C'est la soie véritable de couleur sépia qui lui donne tout son charme, malgré l'usure. C'est une robe dont je me souviens. Je pense qu'elle me va bien. Je la porte avec une ceinture de cuir, appartenant probablement à l'un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais alors, seulement des robes. La plupart du temps, je mettais des sandales de toile, sans bas. Je vous parle de l'époque précédant le lycée, à Saïgon. Depuis lors, bien entendu, j'ai toujours eu des chaussures usées. Ce jour là, je dois probablement porter la fameuse paire de chaussures en lamé or à talons hauts. Je ne vois lesquelles j'aurais bien pu porter autrement, donc c'étaient bien celles-ci. Des soldes, des fins de stocks achetées que ma mère m'avaient achetées. Je porte ces chaussures en lamé pour allé à l'école. Aller à l'école avec des chaussures ornées de petites fleurs diamantées ! Je persiste à les porter. Je ne me vois pas avec aucune autre et jusqu'à ce jour encore j'aime me voir les porter. Ces talons hauts sont les premiers de ma vie, ils sont magnifiques, ils ont éclipsé toutes les autres paires que j'ai eues auparavant, les plates pour jouer et courir dans tous les sens, faites de toile blanche.
Ce ne sont pas les chaussures pourtant qui donnent à la jeune fille un air étrange et une allure si curieuse. Non, c'est bien le chapeau d'homme à rebords plats, un "fedora" marron-rosé avec un large ruban noir.
C'est sur ce chapeau que repose toute l'ambiguïté essentielle du personnage.


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de pepe69, postée le 22-05-2008 à 14:55:08 (S | E)
Hello, here is my try:

Je descends toujours du car en arrivant au bac, même la nuit, car j'ai toujours peur que les câbles se rompent et que nous soyons projetés à la mer. J'imagine mes derniers instants dans l'énorme courant. Il est si fort qu'il pourrait tout emporter: des rochers, une cathédrale, une ville!(c'est un véritable tsunami!). La tempête souffle dans l'eau et le vent est déchaîné.
Je porte une robe de soie naturelle, elle est usée, presque transparente. Autrefois , elle appartenait à ma mère. Un jour, elle décida que la couleur était trop vive pour elle et elle me l'a donnée. C'est une robe sans manches, très décolletée. Elle est de ce sépia que prend la soie naturelle à l'usage. C'est une robe dont je me souviens. Je trouve qu'elle me va bien. Je la porte avec une ceinture de cuir, peut-être celle de l'un de mes frères. Je ne me rappelle pas des chaussures que j'avais l'habitude de porter à cette époque, mais seulement de certaines robes. La plupart du temps, je portais des sandales en toile, sans bas. Je parle de l'époque précédant celle du lycée de Saïgon. Depuis lors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. Ce jour-là, je devais(1)porter la fameuse paire à talons hauts en lamé or. Je n'en vois pas d'autres que j'aurais pu porter ce jour-là, aussi je considère qu'il s'agit bien de celles-ci. Soldes, dernières démarques, que ma mère m'achetait. Je porte ces chaussures en lamé or pour aller à l'école. Je vais donc à l'école en chaussures du soir décorées de petites fleurs avec des brillants. J'insiste pour les porter. Je n'en veut pas d'autres, et, à ce jour, je me sens encore bien dans ces chaussures. Ces talons hauts sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures portées avant, les plates, pour jouer et courir ça et là, faites de toile blanche.
Ce ne sont pas les chaussures, cependant, qui donnent une allure si étrange et bizarre à la fille. Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme aux bords plats, un feutre rose, tirant sur le brun, avec un large ruban noir.
L'ambiguïté essentielle de l'image, elle est dans le chapeau.
(1)J'ai cru bon de rectifier une erreur de temps.

Cordialement,
pepe69.


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de ariane6, postée le 23-05-2008 à 01:17:03 (S | E)
Bonjour Violet,
Voici ma traduction,

Je descends toujours du bus quand il arrive près du ferry, même la nuit parce que j'ai toujours peur, peur que les câbles ne cèdent et que nous soyons emportés par la mer. Dans le terrible courant , je vois mes derniers instants. Le courant est si fort qu'il emporterait tout jusqu'aux rochers , une cathédrale, une ville. Il y a une tempête qui rugit dans les eaux. Le vent fait rage.
Je porte une robe de soie naturelle, mais elle est usée, presque transparente. Elle appartenait à ma mère. Un jour elle ne l'a plus portée parce qu'elle la trouvait trop claire, et me l'a donnée. C'est une robe sans manches, très décolletée. Elle est de cette couleur sépia que prend la soie naturelle à l'usage. C'est une robe dont je me souviens. Je trouve qu'elle me va bien.
Avec cette robe, je porte une ceinture de cuir, peut-être une ceinture de l'un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais à cette époque, seulement de certaines robes. La plupart du temps, je porte des sandales de toile, sans bas. Je parle de la période avant le lycée à Saïgon. Depuis lors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. Ce jour précis, je devais porter cette fameuse paire de talons hauts en lamé or. Je n'en vois pas d'autres que j'aurais pu porter ce jour là, alors je les porte. Ce sont des soldes, fin de soldes que ma mère a achetées pour moi. Je porte ces lamés or pour aller au lycée. Je vais au lycée en chaussures du soir ornées de petites fleurs en strass. Je veux absolument les porter. Je ne m'aime pas avec d'autres que celles-là et ce jour-là je me plais encore avec.Ces talons hauts sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les autres chaussures qui les ont précédées, les plats de toile blanche, pour jouer et courir.
Cependant ce ne sont pas les chaussures qui font que la fille paraisse aussi étrangement, bizarrement habillée. Non, c'est qu'elle porte un chapeau d'homme aux bords plats, un feutre souple couleur brun rose avec un large ruban noir.
L'ambiguïté cruciale de l'image vient du chapeau.




Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de micka, postée le 25-05-2008 à 15:18:24 (S | E)
Coucou,

Voici ma traduction:

Je descends toujours du bus quand nous atteignons le ferry, même la nuit parce que j'ai toujours peur que les câbles lâchent et que nous soyons engloutis par la mer. Dans le courant très fort, je vois défiler mes derniers instants. Le courant est si fort qu'il pourrait tout emporter, des pierres, une cathédrale, une ville. Il y a une tempête dans l'eau. Le vent souffle très fort.

Je porte une robe en soie naturelle mais elle est très usée, presque transparente. Elle appartenait à ma mère. Un jour, elle decida que la couleur était trop claire à son goût et elle me la donna. C'est une robe à manche courte et à col large. C'est une robe dont je me souviens. Je trouve qu'elle me va bien. Avec cela, je porte une ceinture en cuir qui appartient peut-être à un de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que j'avais l'habitude de porter ces jours là, seulement certaines robes.

La plupart du temps, je portais des sandales sans chaussettes. Je parle de l'époque précédant le lycée à Saïgon. Depuis, j'ai toujours porté des chaussures. En ce jour particulier, je dois porter ces chaussures à talons couleur or. Je ne vois pas ce que j'aurais pu porter d'autres, alors je porte celles-ci. Des chaussures en promotion, à prix réduit achétées par ma mère pour moi. Je porte ces chaussures couleur or pour aller à l'école. Je vais à l'école avec des chaussures de soirée decorées avec de petites fleurs diamantées. J'insiste pour les porter.

Je n'aime pas porter d'autres chaussures et jusqu'à aujourd'hui je m'aime bien dans celles-ci. Ces hauts talons sont les premiers de ma vie, ils sont magnifiques, ils m'ont fait oublié toutes les chaussures portées auparavant, celles sans talon, pour jouer et courir fabriquées en toile blanche.

Ceci étant, ce ne sont pas les chaussures qui donne un air bizarre à la fille, si étrangement habillée. Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau d'homme, un feutre marron et rose avec un large ruban noir.

L'ambiguïté principale de l'image se situe au niveau du chapeau.

Merci beaucoup!!


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 25-05-2008 à 21:33:07 (S | E)


--Pour qui a eu le bonheur im-pression-nant de voir en répétition la femme , petite, voûtée, fanée depuis longtemps...diriger de la Voix qui saisit, lente, prégnante...articulant une langue à soi, particulière , qui envoûte l'oreille ...

------- Pour qui a eu ce bonheur-là de voir l'Oeuvre se faire, défaire, s'améliorer , apparemment toujours à faire , se ciseler.......



------------Le corps ? Qu'importe ! Oublié ! Seule ,la Voix de la grande dame, toute de "cris ou de silences" vous absorbe. Les absorbe, ces deux autres grandes dames au travail. Actrices aux airs tout à coup de débutantes : dans la lumière de la scène , fragiles , exposées : puissante Madeleine Renaud, céleste Bulle Ogier. S'appliquant. Ecoutant. Reprenant .Tendues vers cette Voix. Obéissantes, inventives aussi . En symbiose.


---------Pour avoir eu ce Bonheur de voir le résultat...."Savannah Bay"..était un miracle de perfection. Des rôles écrits pour elles. Leurs voix à elles aux accents de la Dame.
Symbiose avec le spectateur, le lecteur. L'amour aurait pu..il serait .Broyé. Impossible. Immense. Vous dépassant.Vous tiendriez le fil. Les titres ? Un voyage ,à eux seuls. Le mode ? Conditionnel. Les mots? Visibles et ceux qui sont derrière . Ou , entre. "Derrière les paupières " : elle disait.


--------Pour qui a eu ce bonheur de près ou de loin ,qui l'aura...je me devais, tout humblement,de lui rendre un hommage . Au diable , les détracteurs d'avant...il est de bon ton , aujourd'hui, de dire à certaines pseudo-"écrivaines" - "Vous faites du sous- sous DURAS" !



------"Il y a longtemps que je t'aime , jamais , je ne t'oublierai !" .(dernière phrase de " L'éte 80". M.D .)





Merci de bien vouloir ouvrir ce lien pour mieux entrer dans l'écriture et la "musica" de MARGUERITE DURAS.



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de ariane6, postée le 25-05-2008 à 22:35:11 (S | E)
Pour mieux comprendre...à voir et entendre....

Lien Internet





Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de dolfin56, postée le 26-05-2008 à 10:53:52 (S | E)
violet pour ce rappel de la personnalité, de l'oeuvre et des interprètes de M.D....j'ajoute une touche de ce film magnifique "India Song" par J.Moreau.Lien Internet



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de apau, postée le 26-05-2008 à 13:00:14 (S | E)
Dear Violet,
et 1.000 pour cette si belle analyse de cette personne incontournable de notre époque !
Oui merci Violet de si bien définir l'oeuvre, l'artiste que fut M.D. ! J'ai eu ce bonheur d'assister à des représentations de ses oeuvres et en suis sortie, à chaque fois, bouleversée par tant d'intensité.
Merci aussi beaucoup de ce "lien" formidable ! Quel régal, cette écriture incomparable, la musique si bien associée.
Bonne journée.



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 26-05-2008 à 13:28:36 (S | E)
Je vous parlerai plus tard...mes amis, je suis immergée.




----------Un jour, venue écouter avec ferveur une autre de mes passions : Léo Ferré , je vis son rêve se réaliser : diriger l'Orchestre Symphonique de Paris ( " Ouverture d'Egmont" de Beethoven). Vieille dame Lily, Lily Laskine à la harpe : un moment de solo : le bonheur. "Merci MADAME" , dit-il, après la dernière note.



------MERCI,MADAME ,MERCI Marguerite ,Germaine ,Marie Donnadieu alias DURAS (village paternel en Gironde). Merci pour tout."Avec le temps,rien (de cela) ne s'en va".




-----Mais..d'abord, "la petite" , meurtrie depuis presque toujours..
-----Puis ,l'Indochine . Sadec , où la mère , veuve depuis longtemps, dirige de main de "maître" l'école communale et vaguement ses trois enfants. Le "grand",le préféré. Le "petit frère" et elle, celle du "milieu" : la fille.
----Enfin ,le Mékong. Ou plutôt ,un bras à traverser chaque jour en ferry tout rouillé pour se rendre au Lycée de SaÏgon.

---- Là, la petite a grandi, aussi. Première en Français, accoudée au bastingage, elle songe à son avenir d'écrivain . Les yeux grand'ouverts. Les sens en éveil.




Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 26-05-2008 à 17:00:51 (S | E)
L'image est là. Sepia,peut-être. Toute au présent.






--------------QUINZE ANS ET DEMI , LE BAC.---------------------------------



[ .. Je descends toujours du car quand on arrive sur le bac, la nuit aussi ,parce que toujours j'ai peur, j'ai peur que les câbles cèdent, que nous soyons emportés vers la mer. Dans le courant terrible, je regarde le dernier moment de ma vie. Le courant est si fort, il emporterait tout , aussi bien des pierres, une cathédrale, une ville. Il y a une tempête qui souffle à l'intérieur des eaux du fleuve. Du vent qui se débat.



Je porte une robe de soie naturelle, elle est usée, presque transparente. Avant, elle a été une robe de ma mère, un jour, elle ne l'a plus mise parce qu'elle la trouvait trop claire ,elle me l'a donnée. Cette robe est sans manches, très décolletée. Elle est de ce bistre que prend la soie naturelle à l'usage. C'est une robe dont je me souviens. Je trouve qu'elle me va bien. J'ai mis une ceinture de cuir à la taille, peut-être une ceinture de mes frères. Je ne me souviens pas des chaussures que je portais ces années-là mais seulement de certaines robes. La plupart du temps je suis pieds nus en sandales de toile. Je parle du temps qui a précédé le collège de Saïgon. A partir de là bien sûr j'ai toujours mis des chaussures. Ce jour-là je dois porter cette fameuse paire de talons hauts en lamé or. Je ne vois rien d'autre que je pourrais porter ce jour-là, alors je les porte. Soldes soldés que ma mère m'a achetés. Je vais au lycée en chaussures du soir ornées de petits motifs en strass. C'est ma volonté. Je ne me supporte qu'avec cette paire de chaussures-là et encore maintenant je me veux comme ça, ces talons hauts sont les premiers de ma vie, ils sont beaux, ils ont éclipsé toutes les chaussures qui les ont précédés, celles pour courir et jouer , plates ,de toile blanche.



Ce ne sont pas les chaussures qui font ce qu'il y a d'insolite,
d'inouï, ce jour-là, dans la tenue de la petite. Ce qu'il y a ce jour-là, c'est que la petite porte sur la tête un chapeau d'homme aux bords plats, un feutre souple couleur bois de rose au large ruban noir.


L'ambiguïté déterminante de l'image, elle est dans ce chapeau.....]









------ --Extrait de " L' AMANT " Prix Goncourt 1984. Traduit dans le monde entier. Trois millions (vente). MADAME MARGUERITE DURAS ( 70 ans à l'époque , avait déjà frôlé cette distinction honorifique en 1950 pour " Un barrage contre le Pacifique"..: elle dit juste "Merci" et s'acheta un appartement plus vaste.*)

Comme le "grand petit" Charlie Chaplin, reconnu digne citoyen britannique ,sur ses vieux jours et ennobli "Sir" par Sa Majesté : he just said " Thank you".


Poursuivrons-nous la traversée ?...



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 26-05-2008 à 17:19:37 (S | E)
Encore dans les flots de l'émotion, je vous remercie tous d'avoir eu le courage de toucher à ce qui est du domaine de l'Intouchable. Vous avez été plusieurs à me dire votre propre admiration : les inconditionnels de Duras....cela ne s'explique pas. C'est un partage.

Je suis très touchée ,ariane que ta technique et ton amitié aient inséré mon lien choisi. Cela colle si bien.


Merci à vous , amis de ligne d'avoir si bien rendu la qualité de ce texte difficile. et mille . Il y a des instants magiques ,comme celui-là .


Merci ,dear dolfin pour ton lien / Carlos d'Alessio joue " India song "...et à Apau de son enthousiasme.



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 27-05-2008 à 00:09:49 (S | E)
Je me "réserve" pour demain..un peu plus d'énergie pour commenter un peu la traduction et quelques "tuyaux" à appliquer.
Sorry. See you.

-------------------
Modifié par violet91 le 27-05-2008 17:39


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de TravisKidd, postée le 28-05-2008 à 17:20:11 (S | E)
Well, this is English to French, so it's a bit harder!!

Je sors toujours de l'autobus lorsqu'on arrive au ferry, même dans la nuit, parce que je suis toujours inquiétée, inquiétée que les câbles ne se cassent et que nous ne nous fassions balayer au mer. Dans le courant terrible je régarde à mes derniers moments. Le courant est fort tel qu'il pourrait en porter tout--des rochers, un cathedral, une ville. Il y a un orage dans l'eau. Un vent qui se déchaîne.

Je porte une robe de vraie soie, mais elle est usée, presque transparente. Autrefois elle appartenait à ma mère. Un jour elle décida que sa couleur était trop brillante pour elle et elle me la donna. C'est une robe improductive (cela veut vraiment dire "sleeveless"?), avec un encolure très bas. C'est de la couleur sepia que la vraie soie se prend avec de l'usage. C'est une robe dont je me souviens. Je pense qu'elle me convient. Je porte une ceinture de cuir avec, peut-être une ceinture appartenant à un de mes frères. Je ne me souviens pas quelles chaussures je portais de ces jours-là, seulement certaines robes. La plupart du temps, je portais des sandales de canevas, pas de bas. Je parle de l'époque avant le lycée à Saïgon. Depuis alors, bien sûr, j'ai toujours porté des chaussures. A ce jour particulier je dois porter la fameuse paire des talons hauts d'or lamé. Je ne vois pas d'autres que j'aurais pu porter, alors ce sont elles que je porte. Des occasions, les dernières offres de vente achetées pour moi par ma mère. Je porte ces chaussures d'or lamé à l'école. Allant à l'école aux chaussures du soir décorées avec des petites fleurs diamanté. J'insiste à les porter. Je ne m'aime aux aucunes autres, et jusqu'à aujourd'hui je m'y aime toujours. Ces chaussures à talons hauts sont les premières de ma vie, elles sont belles, elles ont effacé toutes les chaussures qui sont passées avant, les plats, pour jouer et courir, faites de canevas blanc.

Ce n'est pas les chaussures, pourtant, qui fait paraître étrange à la fille, si bizarrement habillée. Non, c'est le fait qu'elle porte un chapeau à bord plat, pour hommes, un feutre rose-bruné avec un large ruban noir.

L'ambiguïté cruciale de l'image se trouve dans le chapeau.

-------------------
Modifié par TravisKidd le 28-05-2008 17:48
P.S. Sorry for being late; I haven't yet looked at your correction, I promise! (Which should be obvious considering all my mistakes! )


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 02-06-2008 à 13:47:22 (S | E)
d'avoir la gentillesse de comprendre que la vie prend souvent le dessus! je tiens quand-même mes promesses.

Voici ma correction:


Les "tuyaux" d'abord pour "traduire" Marguerite Duras (épreuves de thèmes en Licence...)
Pour une fois, garder le rythme , la respiration plus ou moins ample de la phrase française. Ne pas déplacer de mots,ou, le moins possible. Respecter les temps essentiels chez l'auteur. Les démonstratifs. Se laisser "couler" à cette veine d'écriture....Etre simple ,parfois "à la limite de l'élégance" et brusquement "voler".


L'image s'impose dès le début : remise en situation : comme un "plan fixe "(chers au cinéma de Duras = "India Song")Image récurrente des 15 ans et 1/2 . Obsédante . En boucle : est-ce le moment du commencement : le plus fort de la vie ?
-------------------------------------------------------------------------------

Fifteen and a half , on the ferry.


1 ) on# off : come,go, get..: monter, descendre (bus,coach(autocar)taxi ,platform,metro)..: une ou très peu de marches

Get on with your work ! Encouragement un peu las : finis-en avec ton travail (au lieu de te distraire).
" Get off my cloud "! "descends de mon nuage = laisse-moi donc tranquille!

2 ) the ferry(-ies)= ferry-boat (bo-âât à Marseille chez Pagnol !).Latin : fero< Grec téléphérique :porté par le fil. le ferry peut porter voitures ,cars , trains= ferroviaires)En plus petit, celui de M.D:le bac comme celui de Royan- Pointe du Verdon : petit ferry "de passage". Une demi-heure de traversée.


3 ) Généralité : at day, at night .de jour, de nuit. during the night= that night- pendant la nuit (celle-là)

4 ) MIGHT: aux.modal de petite éventualité,existante pourtant :5% à 15%: il se pourrait peut-être que "on ne sait jamais.."

5 ) To sweep,swept, swept*(pour cx qui..): balayer to be swept out : êtrebalayé, emporté ,englouti comme fétu de paille.

6 ) terrible : au sens 1er : terrifying. pas "cette fille-là elle est terrible! Oh! yé !)terror.AWE.

7 ) " I watch":j'ai le tps de voir,de visualiser,comme un film cf. "Les choses de la vie" de Claude Sautet.(1970: Piccoli,Romy Schneider,Léa Massari: "Remake en 2004 " Intersection" avec R.Gere nd Sharon Stone :en qqes secondes ,le héros n'en finit pas de redérouler les moments forts de sa vie et de se faire des réflexions "j'aurais dû.." . Le cerveau a cette fulgurance : je ne vous souhaite pas l'expérience. vrai de vrai!

8 ) Could :Aux.modal : capacité hypothétique:40 %: il pourrait bien le faire,s'il le voulait..

9 )Rocks: les rochers ,ici..comme "Brighton Rock" de G. Greene.(1938).# rocks(US)= ice-cubes (UK)= glaçons # rocks : sucres d'orge ("souvenir" à ramener d'un lieu touristique comme Brighton, for instance!)

10) To rage : c'est Duras...excessif. Enorme.(fureur).Comme Corneille !

11 )"I am wearing" : nous y voilà : nous "abordons": l'image est là, se dresse.Imposante. Imposée. Présent Be + -ing d'actualisation.

12 ) Silk = la soie (indénombrable)pas d'article comme "material" le tissu en général! A piece of material : un morceau de tissu. # a tissue (prononcer tishiouu!): un mouchoir en papier. A handkerchief :mouchoir en tissu: noué aux 4 coins: KER-CHIEF= couvre-chef,comme parfois sur les p'tits pépés champêtres ou romantiques gondoliers à Venise ! A " Venise!"les gondoles à Venise" !!!...
Silky : soyeux.

13 )Real = vraie : genuine = authentique. real : elle ne rêve pas : malgré la pauvreté, c'est bien de la vraie soie. Du temps de l'argent. Elle est fière ,comme une petite fille qui a la robe qui "tourne".

14 ) Thread ['thred]le fil; bare : à nu ,quasi élimé.

15) "In those (dém.de l'éloigné ou rejet) days = en ces temps -là..it used to + inf (belong to) : habitude passée,interrompue ce jour: traduire par l'imparfait.

16 ) To belong to : appartenir à # to own (an owner) :posséder "A room of one's own" by great V Woolf.(1929) Don't forget your belongings (vos affaires)on the ferry! Et ,attention à la notion de "possession"!

Correction 2...à suivre..



Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de TravisKidd, postée le 02-06-2008 à 18:23:29 (S | E)
Une petite correction: "tissue" se prononce "ti chou" (mais avec I court comme dans "big").


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 02-06-2008 à 19:54:53 (S | E)
I must have been brought up by a Cockney couple!...[ 'ti

u:]..A(t)choum!...


Correction 2 .à suivre..


Réponse: Quinze ans et demi, le bac(version) de violet91, postée le 03-06-2008 à 15:52:55 (S | E)
"J'y suis"!!je vais tâcher "d'y rester"!

Suite n°2.

17 ) Sleeveless: suffixe privatif :...less #... ful ("plénitude") : sans manches/ short-sleeved : à manches courtes.
-harmful (to do harm to: faire du mal à) :nuisble,nocif. # harmless: inoffensif. to do good to. " Tu me fais du bien".
- painful :douloureux # painless : indolore (ça fait pas mal!)
- painfully # painlessly: adv.

18 ) low (comme blow,grow,slow..):bas (dé-col-leté + ou - profond,+ que - en tout cas!)(niveau,volume) # high (niveau) ,loud ['ld]fort (volume sonore.).Loud-speakers : haut-parleurs.
-Turn down the music,please! I'd like it soft and low.
- Speak up! Speak louder, will you ? Pour les faux timides qui parlent dans leurs dents ,car ils ont "peur" de se tromper et d être faussement jugés!

-a low neck : pas un coup bas, un cou bas ..donc décolleté.

19 ) Bright [ait]= vive, voyant(e)= vivid= showy= gaudy ['gdi] (pas Antonio gaudi ,l'architecte catalan(Art Nouveau.1852.1826), tronçonné (pardon me!) bêtement par le tramway de Barcelone célèbre pour son parc Güell (1889) et surtout sa sidérante Iglesia "forcément "inachevée " de La Sagra Familia .(1883.1926) Eglise de tourments roses (pierre de Montserrat) aux yeux bleus (inclusions de vitraux d'un bleu intense).

20 ) Sepia : nom scientifique de la seiche. Puis de substance colorée extraite de ses poches (c'est pas moi! ).Couleur brun un peu fade, ayant pâli avec le temps.

21 ) Canvas (avec une sifflante finale .sss): toile de sandales ,sac ,accessoire ,vêtement brut..ou toile de peintre.(comme celle de Rembrandt, "la Ronde de Nuit" à Amsterdam (au musée ,pas dans le port !) qui fut lacérée par le couteau d'un fan. " Je te tue ..ça me fait du bien!" Elle a mis des années à s'en remettre..et maintenant,hélas, on ne la voit plus de l'oeil nu.

22 ) No stockings :Zéro bas! peau nue. Par deux(jambes ,ici): pants(slip),swimming trunks, bermudas, knickers,pyjamas,shorts, trousers ['trzz]..
Les jeunes lycéennes en uniformes (en Inde ,en GB..)portent de longues chaussettes blanches jusqu'en 2de ou 1ère. Puis ,ce sont des collants neutres.Longueur de jupes surveillée..

23 ) BILAN : "I have always worn shoes" . Comme tout le monde . Phrase surprenante. "This .day": nous y revoilà ! " I must be .." remise au présent actualisé: image et plan fixes. (cf." India Song " avec great Delphine Seyrig et Helmut Berger..3h. de plans fixes ,ou glissements lents sur la musique de ces voix inimitables et celle ciselée du piano de Carlos Allossio.

24) Bargains (promotions),Sales :soldes ."des soldes soldés" ,volontairement "vachard" vis à vis de la mère et misérabiliste. Du temps de l'argent ..ou du "paraître". Un brin dérangeant comme achat pour sa fille petite adolescente. Annonce la suite.
Si vous n'êtes pas du matin, inutile de vous ruer aux "Harrod's Sales " à Knightsbridge(Londres)(chez Al Fayed,père).lever :5h. du "mat". Allez-y un jour calme : pas d'étiquettes sur les objets: le prix ? Jamais un problème ,là-bas . On paie. Consolez-vous avec une "mug" de la collection de l'année et un petit tour aux toilettes en or et marbre : "rien à faire" qu'une esquisse de mouvement de la main : tout s'enclenche..et c'est gratuit! Dans les public "ladies",il faut payer "one pound" pour la dame-pipi !





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