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A year to save the world
Message de jier posté le 09-10-2005 à 10:55:37 (S | E | F | I)
Bonjour à tous,
Je vous propose une "petite" version... Correction ici en fin de semaine prochaine et pardon pour cet oubli dont je viens de m'apercevoir. (Merci Bridg !)
Il y aura peut-être une suite. Who knows ?
A year to save the world.
The Asian tsunami has inspired many young people to do relief work abroad.
By Tim Walker.
The Independent online edition.
Published : 29 September 2005.
When the Asian tsunami struck the Thai coast on Boxing Day 2004, the news broadcasts echoed with names familiar to a generation of gap year travellers : Koh Samui, Koh Phi Phi, Phuket. What were less recognizable were the images of the bars, restaurants and beach resorts devastated by the deluge.
Many of the most popular resorts have recovered, but those harrowing images have given a new generation of gappers a sense of purpose. This year an unprecedented number of young travellers have altered their plans in order to volunteer with the relief effort in South and South-East Asia. There is much more to be done.
Hugo Blott was one of the gappers who unexpectedly became a volunteer.
« I’d already bought my round-the-world ticket when the tsunami happened, and I actually left the UK on Boxing Day, »he explains. When he reached Thailand two months later, Blott was happy to muck in with the other volunteers on Koh Jan, a small island near Koh Phi Phi.
« I was rewiring a generator and helping to set up lighting. It was relatively simple electrics, so I used the small amount of expertise that I’d picked up at home. A lot of the time was spent searching for buried cables. The tidal surge had dragged a lot of sand and rock over the cables and the generator kept shorting out as a result. »
On Thailand’s west coast, Blott had seen the areas where the tsunami had caused less damage – and had less of an effect on the tourist industry. But, he says,"Koh Jan was predominantly a fishing island with just a few tourist areas. We were in the area that had been worst hit, but unfortunately it was also the least touristy area so it was finding it harder to bounce back because of the lack of money. The smaller resorts aren’t built with money, they are built with hard work and local materials ; the people that own them lost everything overnight. »
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Edité par bridg le 09-10-2005 11:05
pouvez vous indiquer le mode de correction (MP ou ici) et dans le second cas, la date. Merci
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Edité par jier le 09-10-2005 15:30
Message de jier posté le 09-10-2005 à 10:55:37 (S | E | F | I)
Bonjour à tous,
Je vous propose une "petite" version... Correction ici en fin de semaine prochaine et pardon pour cet oubli dont je viens de m'apercevoir. (Merci Bridg !)
Il y aura peut-être une suite. Who knows ?
A year to save the world.
The Asian tsunami has inspired many young people to do relief work abroad.
By Tim Walker.
The Independent online edition.
Published : 29 September 2005.
When the Asian tsunami struck the Thai coast on Boxing Day 2004, the news broadcasts echoed with names familiar to a generation of gap year travellers : Koh Samui, Koh Phi Phi, Phuket. What were less recognizable were the images of the bars, restaurants and beach resorts devastated by the deluge.
Many of the most popular resorts have recovered, but those harrowing images have given a new generation of gappers a sense of purpose. This year an unprecedented number of young travellers have altered their plans in order to volunteer with the relief effort in South and South-East Asia. There is much more to be done.
Hugo Blott was one of the gappers who unexpectedly became a volunteer.
« I’d already bought my round-the-world ticket when the tsunami happened, and I actually left the UK on Boxing Day, »he explains. When he reached Thailand two months later, Blott was happy to muck in with the other volunteers on Koh Jan, a small island near Koh Phi Phi.
« I was rewiring a generator and helping to set up lighting. It was relatively simple electrics, so I used the small amount of expertise that I’d picked up at home. A lot of the time was spent searching for buried cables. The tidal surge had dragged a lot of sand and rock over the cables and the generator kept shorting out as a result. »
On Thailand’s west coast, Blott had seen the areas where the tsunami had caused less damage – and had less of an effect on the tourist industry. But, he says,"Koh Jan was predominantly a fishing island with just a few tourist areas. We were in the area that had been worst hit, but unfortunately it was also the least touristy area so it was finding it harder to bounce back because of the lack of money. The smaller resorts aren’t built with money, they are built with hard work and local materials ; the people that own them lost everything overnight. »
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Edité par bridg le 09-10-2005 11:05
pouvez vous indiquer le mode de correction (MP ou ici) et dans le second cas, la date. Merci
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Edité par jier le 09-10-2005 15:30
Réponse: A year to save the world de grabuge, postée le 09-10-2005 à 17:23:16 (S | E)
Hello Jier,
Petite version, c'était bien de l'humour ???
Voici mon texte, il n'est pas parfait, loin s'en faut... J'y reviendrais peut-être si j'en ai le temps.
Une année pour sauver le monde.
Le raz de marée asiatique a incité beaucoup de jeunes à s'engager dans un travail humanitaire.
By Tim Walker.
The Independent online edition.
Published : 29 September 2005.
Quand le tsunami asiatique a frappé la côte thailandaise le lendemain de Noël, les émissions de radio et de télévision ont fait écho à des générations de voyageurs avec des mots familiers...Koh Samui, Koh Phi Phi, Phuket. Que les images des bars, restaurants et stations balnéaires, dévastés par le déluge étaient moins reconnaissables .
Plusieurs des stations balnéaires les plus en vogue se sont redressées mais ces images atroces ont donné à une nouvelle génération de voyageurs en congé sabbatique la détermination de leur venir en aide.
Cette année, un nombre sans précédant de jeunes voyageurs ont modifié leur plan dans le but de se porter volontaire auprès des initiatives d'aide dans le Sud et le Sud-Est asiatique. C'est beaucoup plus que prévu ???
Hugo Blott a été l'un de ces voyageurs qui se sont portés volontaires de façon inattendue.
"J'ai tout de suite acheté mon ticket pour le tour du monde lorsque le tsunami a frappé et j'ai carrément quitté l'angleterre le lendemain de Noël". nous explique t-il. Lorsqu'il est arrivé en Thailande deux mois plus tard, Blott était ravi de mettre la main à la pâte avec les autres volontaires à Koh Jan, une petite île proche de Koh Phi Phi.
« J'ai refait l'installation électrique d'un générateur et aidé à retrouvé la lumière. C'était une installation relativement simple aussi j'ai utilisé la petite expérience que j'en avais. Beaucoup de temps a été passé à chercher les câbles enterrés. Le raz de marée a recouvert les cables et le générateur par beaucoup de sable et de rochers ce qui a causé la panne du générateur.
Sur la côte Ouest thailandaise, , Blott avait vu les endroits où le tsunami avait causé le moins de dégâts et avait eu le moins d'effet sur l'industrie touristique. Mais, dit-il, "Koh Jan était principalement une île de pêcheurs avec juste quelques endroits touristiques. Nous étions dans un lieu qui avait été sérieusement attaqué mais malheureusement c'était également la dernière station touristique, aussi, il lui était très difficile de rebondir à cause du manque d'argent. Les petites stations balnéaires ne sont pas bâties grâce à l'argent mais grâce au travail très dur et des matériaux locaux. Les propriétaires ont tout perdu du jour au lendemain.
Merci Jier
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Edité par grabuge le 11-10-2005 11:29
Réponse: A year to save the world de jier, postée le 09-10-2005 à 18:21:00 (S | E)
, Grabuge. J'apprécie ton courage, surtout un dimanche.
A bientôt.
Cordialement,
Jier
Réponse: A year to save the world de pepe69, postée le 11-10-2005 à 15:23:44 (S | E)
Hello jier and everybody.
Je réponds à la "petite"version. Estimez-vous heureux, car l'on aurait pu avoir 16 chapitres supplémentaires, pour aller au bout de l'article de Tim Walker!
Une année pour sauver le monde.
Le raz-de-marée asiatique a incité beaucoup de jeunes à s'investir dans un travail humanitaire à l'étranger.
Quand le raz-de-marée asiatique a frappé la côte thaïlandaise le lendemain de Noël, les émissions de radios et de télévision se sont faites l'écho, avec des noms connus, auprès d'un nouveau types de touristes:
Koh Samui, Koh Phi Phi, Pucket.(1) Les images des bars, restaurants et
stations balnéaires, dévastées par le déluge étaient méconnaissables.
Beaucoup des stations balnéaires les plus connues ont été remises en état, mais ces images épouventables ont donné à une nouvelle génération de touristes un sentiment de détermination. Cette année, un nombre impressionnant de jeunes voyageurs ont modifié leurs projets afin d'être volontaires pour l'aide humanitaire dans le sud et le sud-est asiatique. Beaucoup plus que l'on ne l'aurait imaginé.
Hugo Blott a été l' un des "routards" qui devinrent volontaires de façon inattendue. "J'avais déjà acheté mon billet pour le tour du monde quand le raz-de-marée est arrivé et j'ai véritablement quitté le Royaume Uni le lendemain de Noêl", explique-t'il. Quand il est arrivé en Taïlande deux mois plus tard, Blott était heureux de participer avec les autres volontaires à Koh Jan, une petite île près de Koh Phi Phi.
"J'ai refait l'installation électrique d'un générateur et aidé à la remise en route de la lumière. C'était une installation électrique relativement simple et, aussi j'ai profité de la petite expérience que j'avais acquise chez moi. Nous avons passé beaucoup de temps à rechercher les câbles enterrés.
Le raz-de-marée avait entrainé beaucoup de sable et de cailloux sur le générateur, ce qui, en conséquence provoqua la panne".
Sur la côte ouest thaîlandaise, Blott avait vu les régions où le raz-de-marée avait causé le moins de dégats et avait eu le moins d'effet sur l'industrie du tourisme. Mais, dit-il,"Koh Jan était essentiellement une île orientée vers la pêche, avec seulement quelques sites touristiques. Nous étions dans un endroit qui avait été fortement frappé, mais malheureusement, c'était aussi la plus petite station touristique, aussi, il lui était très difficile de rebondir, à cause du manque d'argent. Les petites stations balnéaires n'ont pas été construites avec de gros moyens financiers, mais à la force du poignet avec des matériaux locaux;les propriétaires ont tout perdu du jour au lendemain.
(1)Koh Samui, Koh Phi Phi et Phuket sont trois îles où il était agréable de flâner sous les cocotiers!
Au chapitre 3, je n'ai pas compris pourquoi Hugo Blott, ayant quitté l'Angleterre le lendemain de Noêl, n'est arrivé en Thaïlande que deux mois plus tard ?
Have a nice evening.
Réponse: A year to save the world de lucile83, postée le 11-10-2005 à 15:33:14 (S | E)
Hello,
Je suppose que Hugo Blott a pris un billet "tour du monde" avec escales bien précises et prévues d'avance; c'est ainsi qu'on peut partir de France en septembre et arriver en Australie en décembre (oui, je pense à quelqu'un que je connais bien et qui a voyagé de cette façon ).
See you soon
Réponse: A year to save the world de jier, postée le 11-10-2005 à 18:13:57 (S | E)
Pepe69, pour avoir relevé le "défi" de ma "petite" version.
A part Grabuge, je commençais à désespérer ...!
Un prêté pour un rendu, non mais ! (Hi ! Hi ! je rigole doucement!)
J'envisage une suite, but the other way round, from French into English, and definitely shorter !
aussi, à Lucile pour cette précision qui paraît tout à fait logique et bien dans l'esprit "routard" de ce jeune homme.
A bientôt.
Cordialement vôtre,
Jier
Réponse: A year to save the world de jier, postée le 14-10-2005 à 18:37:22 (S | E)
Bonjour,
A la demande générale, devant l'enthousiasme non moins général suscité par ma "petite" version et afin de préserver votre tranquillité d'esprit à la veille du week-end, voici ma vision personnelle de la "chose".
Je vous adresse par ailleurs et par MP, des commentaires personnalisés sur vos performances respectives.
Comme de bien entendu, toutes critiques, contestations, suggestions, améliorations sont, non seulement bienvenues mais encoe encouragées.
Merci encore et bon week-end.
Jier
Voici ma traduction qui sera suivie de quelques remarques.
Une année pour sauver le monde.
Le tsunami asiatique a incité de nombreux jeunes gens à faire du travail humanitaire à l’étranger.
De Tim Walker
Publié le 29 septembre 2005
Quand le tsunami asiatique a frappé la côte thaïlandaise le lendemain de Noël 2004, les bulletins d’informations ont répercuté des noms familiers pour une génération de voyageurs qui avaient pris une année sabbatique : Koh Samui, Koh Phi Phi, Phuket. Ce qui était plus difficile à reconnaître, c’étaient les images des bars, restaurants et stations balnéaires qui avaient été dévastés par le déluge.
Un grand nombre des stations les plus prisées se sont relevées, mais ces images difficiles à supporter ont donné conscience de s’être trouvé un but à une nouvelle génération de gens qui prennent un an de congé sans solde. Cette année un nombre sans précédent de jeunes voyageurs ont modifié leurs projets afin de se porter volontaires pour participer à l’effort humanitaire en Asie du Sud et du Sud-Est. Il reste beaucoup à faire.
Hugo Blott est l’un de « ces oisifs autoproclamés » qui s’est porté volontaire subitement.
« J’avais déjà acheté mon billet de tour du monde lorsque le tsunami a eu lieu, et en fait j’ai quitté le Royaume Uni le lendemain de Noël, » précise-t-il. Quand il atteignit la Thaïlande deux mois plus tard, Blott n’hésita pas à partager le logement des autres volontaires sur Koh Jan, petite île proche de Koh Phi Phi.
« Je refaisais le câblage d’un groupe électrogène et participais à rétablir l’électricité. C’était une électricité relativement simple, aussi je mis à profit le petit savoir-faire que j’avais acquis chez moi. On passait beaucoup de temps à fouiller le sol pour retrouver les câbles enterrés. Le raz-de-marée avait entraîné une grande quantité de sable et de roche qui recouvrait les câbles et en conséquence le groupe électrogène n’arrêtait pas de se mettre en court-circuit. »
Sur la côte ouest de la Thaïlande, Blott avait vu les zones où le tsunami avait provoqué moins de dégâts et avait eu un moindre effet sur l’industrie touristique. Mais, dit-il, « Koh Jan était une île à majorité de pêcheurs avec à peine quelques endroits touristiques. Nous nous trouvions dans la zone qui avait été frappée de plein fouet, mais malheureusement c’était aussi la zone la moins faite pour les touristes, c’est pourquoi elle avait plus de mal à se remettre très vite à cause du manque d’argent. Les plus petites stations ne se construisent pas grâce à l’argent, elles se construisent grâce à un dur labeur et aux matériaux locaux ; les gens qui en étaient propriétaires ont tout perdu du jour au lendemain. »
Connaissant la concision de l’anglais, voici les principales difficultés de traduction que j’ai rencontrées.
- harrowing, adj. => extrêmement pénible/difficile à supporter.
Du verbe To harrow => dans son acception de torturer/tourmenter (est-ce à dire qu’en des temps reculés on soumettait les malfrats à la question en les passant sous une herse ?!)
- gap year travellers, nom composé => je n’ai pas trouvé mieux ni plus court que « les gens qui prennent un an/une année sabbatique/ pour voyager ou encore « les gens qui prennent un an de congé sans solde» ! Que suggérez-vous ? Et je ne pense pas que « voyageurs sabbatiques », plus court, soit acceptable.
- gappers => « les oisifs autoproclamés », entre guillemets, pour éviter la répétition, vous convient-il ? Que suggérez-vous ?
- to muck in with =>, soit partager le logement avec qqn, soit faire bourse commune avec qqn.
Vu le contexte, je penche pour la première solution.
- a fishing island => une île de pêcheurs.
- touristy, adj. => (fait) pour les touristes. <=> Touristic = touristique.
- to bounce back => se rétablir vite/retomber sur ses pieds ?/rebondir ? (je n’aime pas les 2 derniers)
Quelques rappels (utiles ?) par ailleurs :
- Boxing Day => le lendemain de Noël. => de « box » ou « Christmas box ». C’était le bon vieux temps des étrennes que l’on donnait (généreusement ?) aux enfants sages dans une boîte (pour le suspense ?) le lendemain de Noël…
- To echo => faire écho, résonner, répercuter un son.
- Actually => (faux ami !) => réellement, en vérité, en fait. Actuellement = presently/at the moment.
- To set up => rétablir/réparer.
- Expertise => compétence/savoir-faire.
- To search for => fouiller/faire des recherches (pour retrouver qqch) implique de la/des difficulté(s).
- The tidal surge/wave => le raz-de-marée ou la vague de fond.
- To short out => court-circuiter/ se mettre en court-circuit. (technique électrique)
- As a result = consequently => en conséquence/par conséquent/c’est pourquoi.
NB : Adepte convaincu de la « vieille » école, j’évite autant que possible d’employer des tournures passives en français. Je les remplace donc par des tournures actives, vous l’aurez remarqué.
J’aimerais avoir votre avis.
N’hésitez pas à me faire part de vos remarques et/ou suggestions qui seront bienvenues.
Cordialement,
Jier
Réponse: A year to save the world de grabuge, postée le 15-10-2005 à 18:14:14 (S | E)
Merci beaucoup Jier d'avoir pris tout ce temps pour nous proposer cet exercice et en faire sa correction. Je te remercie également pour ton MP.
Je te souhaite un excellent week-end