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Message de katel posté le 2004-07-11 10:41:32 (S | E | F | I)
Hello everybody,
You willl find below a poem written by a famous french poet : A. Rimbaud
This is one of his first poem, he was 17 years old at this time and was not known. This poet borned in 1854 at Charleville (in the Ardennes) and was on the verge of going to Paris when he wrote this poem.
Bridg/ forum exclusivement en Français. je traduis donc
" Vous trouverez ci dessous un forum écrit par un grand poète Français: Arthur Rimbaud. C'est un de ses premiers poèmes écrit à 17 ans et peu connu. Ce poète est né en 1854 à Charleville (dans les Ardennes) et était sur le point de monter à Paris lorsqu'il l'a écrit."
"Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue;
Rêveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien;
mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la nature,_heureux avec une femme"
A. RIMBAUD
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Edité par bridg le 26-09-2004 08:34
Hello everybody,
You willl find below a poem written by a famous french poet : A. Rimbaud
This is one of his first poem, he was 17 years old at this time and was not known. This poet borned in 1854 at Charleville (in the Ardennes) and was on the verge of going to Paris when he wrote this poem.
Bridg/ forum exclusivement en Français. je traduis donc
" Vous trouverez ci dessous un forum écrit par un grand poète Français: Arthur Rimbaud. C'est un de ses premiers poèmes écrit à 17 ans et peu connu. Ce poète est né en 1854 à Charleville (dans les Ardennes) et était sur le point de monter à Paris lorsqu'il l'a écrit."
"Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue;
Rêveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien;
mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la nature,_heureux avec une femme"
A. RIMBAUD
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Edité par bridg le 26-09-2004 08:34
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de leebenseng, postée le 2004-09-26 01:24:35 (S | E)
Hi katel, I found a couple of minor errors here:
"This is one of his first poemS, ...This poet (borned) WAS BORN in 1854 at Charleville"
leebenseng
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Edité par bridg le 26-09-2004 08:30
même remarque! : "bonjour katel, j'ai trouvé 2 petites erreurs ici: (c'est un des ses premiers poèmeS, ... Ce poète est né à Charleville en 1854)
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de serena, postée le 2004-09-26 03:30:17 (S | E)
C'est vraiment très beau, katel. Merci.
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C'est corrigé bridg, en fait il était sur le forum principal.
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Edité par bridg le 26-09-2004 08:4
Non! pas toi Séréna! je vous remercie tous trois pour cet exercice matinal de version mais merci de respecter les consignes des forums
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Edité par serena le 2004-09-27 01:19:06
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-09-26 15:15:05 (S | E)
merci Bridg pour ce poème de Rimbaud,excellent poète...j'aime la poésie..elle nous réchauffe le coeur ...des mots qui se suivent..et forment un tout très chaleureux...et tellement simple .il s'agit d'amour n'est-ce pas ? bien choisi ce poéme ,bridg !!!!
à bientôt
claire
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Edité par bridg le 26-09-2004 15:56
Claire, tu es toujours dans la lune c'est gentil de me remercier mais en fait c'est à Katel que ces remerciements sont destinés car c'est l'unique auteur de ce merveilleux post.
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Edité par yannloic le 27-09-2004 09:51
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-09-26 23:37:18 (S | E)
merci Katel pour ce beau poème..de Rimbaud ...toutes mes excuses.!..si tu en connais d'autres ...j'aime aussi beaucoup la poésie ...un jour moi aussi je posterai un poème
bye claire
bridg ....j'ai tellement l'habitude de voir écrit ton pseudo....tu aurais été capable de poster ce poème n'est-ce-pas?
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de serena, postée le 2004-09-27 01:21:04 (S | E)
Tu l'as dit claire !
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de bridg, postée le 2004-09-27 05:54:09 (S | E)
Je t'en posterai un Claire je te le promets
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-10-06 23:47:42 (S | E)
et voilà de Rimbaud un poème qui m'enchante
A noir,E blanc,I rouge,U vert, O bleu:voyelles,
mais vous le connaissez sans doute?
bonne nuit
Claire
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de gorgayles, postée le 2004-10-07 08:48:40 (S | E)
salut claire oui je le connais se poème je l'ai appris alors que j'étais encore au collège il me semble que c'est ceci:
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu: voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes:
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombres; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses yeux!
a+
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de pj, postée le 2004-10-08 15:39:32 (S | E)
Un grand classique également :
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouge au côté droit.
Octobre 1870.
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-10-10 09:15:10 (S | E)
encore une fois merci Pj
ce poème "le dormeur du val" est très beau chaud comme la nature qui nous protège et froid comme la mort.....
bye
claire1
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de pj, postée le 2004-10-11 10:05:19 (S | E)
Toujours de Rimbaud :
Ma bohème (Fantaisie)
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal ;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-10-11 18:51:33 (S | E)
bonjour Pj comme moi tu savoures la poésie,le poème de Verlaine "ma bohème" me fait penser à un portrait de Gavroche....des Misérables de V.Hugo......même époque n'est-ce pas?
bye
claire1
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de pj, postée le 2004-10-13 16:38:41 (S | E)
Oui, j'ai retrouvé la description du petit Gavroche par Victor Hugo :
(...) On remarquait sur le boulevard du Temple et dans les régions de Château d'Eau un petit garçon de onze à douze ans qui eût assez correctement réalisé cet idéal du gamin (...) si, avec le rire de son âge sur les lèvres, il n'eût pas eu le cœur absolument sombre et vide. Cet enfant était bien affublé d'un pantalon d'homme, mais il ne le tenait pas de son père, et d'une camisole de femme, mais il ne la tenait pas de sa mère. Des gens quelconques l'avaient habillé de chiffons par charité. Pourtant il avait un père et une mère. Mais son père ne songeait pas à lui et sa mère ne l'aimait point. C'était un de ces enfants dignes de pitié entre tous qui ont père et mère et qui sont orphelins.
Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue. Le pavé lui était moins dur que le cœur de sa mère.
Ses parents l'avaient jeté dans la vie d'un coup de pied.
Il avait tout bonnement pris sa volée.
C'était un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard, à l'air vivace et maladif. Il allait, venait, chantait, jouait à la fayousse, grattait les ruisseaux, volait un peu, mais comme les chats et les passereaux, gaiement, riait quand on l'appelait galopin, se fâchait quand on l'appelait voyou. Il n'avait pas de gîte, pas de pain, pas d'amour ; mais il était joyeux parce qu'il était libre.
(...)
Pourtant, si abandonné que fût cet enfant, il arrivait parfois, tous les deux ou trois mois, qu'il disait : Tiens, je vais voir maman ! Alors il quittait le boulevard, le Cirque, la porte Saint-Martin, descendait aux quais, passait les ponts, gagnait les faubourgs, atteignait la Salpêtrière, et arrivait où ? Précisément à ce double numéro 50-52 (...), à la masure Gorbeau.
(...) Les plus misérables entre ceux qui habitaient la masure étaient une famille de quatre personnes, le père, la mère et deux filles déjà assez grandes, tous les quatre logés dans le même galetas (...).
Cette famille n'offrait au premier abord rien de particulier que son extrême dénuement. Le père en louant la chambre avait dit s'appeler Jondrette. Quelque temps après son emménagement qui avait singulièrement ressemblé, pour emprunter l'expression mémorable de la principale locataire, à l'entrée de rien du tout, ce Jondrette avait dit à cette femme qui, comme sa devancière, était en même temps portière et balayait l'escalier : - Mère une telle, si quelqu'un venait par hasard demander un polonais ou un italien, ou peut-être un espagnol, ce serait moi.
Cette famille était la famille du joyeux va-nu-pieds. Il y arrivait et il y trouvait la pauvreté, la détresse, et ce qui est plus triste, aucun sourire ; le froid dans l'âtre et le froid dans les cœurs. Quand il entrait, on lui demandait : - D'où viens-tu ? Il répondait : - De la rue. Quand il s'en allait, on lui demandait : - Où vas-tu ? Il répondait : - Dans la rue. Sa mère lui disait : - Qu'est-ce que tu viens faire ici ?
Cet enfant vivait dans cette absence d'affection comme ces herbes pâles qui viennent dans les caves. Il ne souffrait pas d'être ainsi et n'en voulait à personne. Il ne savait pas au juste comment devaient être un père et une mère.
Du reste sa mère aimait ses sœurs.
Nous avons oublié de dire que sur le boulevard du Temple on nommait cet enfant Gavroche. Pourquoi s'appelait-il Gavroche ? Probablement parce que son père s'appelait Jondrette.
Casser le fil semble être l'instinct de certaines familles misérables.
(Les Misérables, 3ème partie, « Marius », Livre I, Chapitre XIII, 1862.)
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de claire1, postée le 2004-10-14 00:13:24 (S | E)
thanks PJ for the text from "les mísérables " ,really Victor hugo was a great man and a wondeful writter !
read you soon
bye
claire1
Réponse: re:poem A. RIMBAUD de pj, postée le 2004-10-14 16:29:48 (S | E)
Un très court poème de Rimbaud, mais fallait-il qu'il le fît plus long ?SENSATION
Par les soirs bleus d'été j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas ; je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, -heureux comme avec une femme.
Mars 1870
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