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Travail / version
Message de vaiana posté le 14-03-2019 à 16:53:03 (S | E | F)
Hello,
would you mind helping me with this translation (from English into French) please?
Be tough with me, feel free to correct me as if I were a language student (I'm not sure about the tenses I've used)

Her angry feminism had set as hard as concrete during years of living alongside the tough, hard-working, dirt-poor women of London's East End. Men often told a fairy tale in which there was a division of labor in families, the man going out to earn money, the woman looking after home and children. Reality was different. Most 5 of the women Ethel knew worked twelve hours a day and looked after home and children as well. Underfed, overworked, living in hovels, and dressed in rags, they could still sing songs, and laugh, love their children. In Ethel's view one of those women had more right to vote than any ten men.

Son profond féminisme s'est concrètement construit pendant les années durant lesquelles elle vivait aux côtés des femmes courageuses, travailleuses, pauvres de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent le compte de fées dans lequel les tâches étaient divisées dans les familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. Plus de 5 des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient également de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées, vivant dans des vieux endroits et vêtues de chiffons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une de ces femmes avait plus le droit de voter qu'importe quel homme.

She'd been arguing this for so long that she felt quite strange when votes for 10 women became a real possibility in the middle of 1917. As a little girl she had asked: ‘What will it be like in heaven?’ and had never got a satisfactory answer.

Elle plaidait en faveur de cela depuis si longtemps qu'elle se sentit bizarre quand les votes pour 10 femmes sont devenus une réelle possiblité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Parliament agreed to a debate in mid-June. ‘It's the result of two compromises,’ Ethel said excitedly to Bernie when she read the report in The Times. ‘The Speaker's Conference, which Asquith called to sidestep the issue, was 15 desperate to avoid a row.’

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a joyeusement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "Le porte-parole de la conférence, qu'Asquith a accusé d'éviter de problème, ...." I don't comprehend the entire sentence. I need a hand.

Bernie was giving Lloyd his breakfast, feeding him toast dipped in sweet tea. ‘I assume the government is afraid that women will start chaining themselves to railings again.’

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, lui donnant des toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes commencent à les enchaîner aux rails encore."

_Ken Follett, Fall of Giants, 2010

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Modifié par lucile83 le 14-03-2019 22:56


Réponse : Travail / version de gerold, postée le 15-03-2019 à 21:41:32 (S | E)
Bonjour vaiana

Her angry feminism had set as hard as concrete during years of living alongside the tough, hard-working, dirt-poor women of London's East End. Men often told a fairy tale in which there was a division of labor in families, the man going out to earn money, the woman looking after home and children. Reality was different. Most 5 of the women Ethel knew worked twelve hours a day and looked after home and children as well. Underfed, overworked, living in hovels, and dressed in rags, they could still sing songs, and laugh, love their children. In Ethel's view one of those women had more right to vote than any ten men.

Son profond ne traduit pas vraiment angry féminisme s'est concrètement construit "concrete" est ici un nom qui désigne un matériau très dur pendant les années durant lesquelles elle vivait aux côtés des femmes courageuses, travailleuses/dures à la tâche, pauvres de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent le un compte orthographe de fées dans lequel les tâches étaient divisées dans les familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. Plus de 5 5 n'a aucun sens ici, comme plus loin 10 et 15, je suppose qu'il s'agit de la numérotation des lignes des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient également/en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées (de travail), vivant dans des vieux endroits un endroit sale et délabré, comment diriez-vous cela en français ? et vêtues de chiffons un mot plus fort, peut-être ?, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait plus le droit de voter qu'importe français) quel homme (any ten men).

She'd been arguing this for so long that she felt quite strange when votes for 10 women became a real possibility in the middle of 1917. As a little girl she had asked: ‘What will it be like in heaven?’ and had never got a satisfactory answer.

Elle plaidait en faveur de cela depuis si longtemps qu'elle se sentit ("quite")bizarre quand les votes pour au singulier et autre préposition 10 femmes sont devenus singulier une réelle possiblité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Parliament agreed to a debate in mid-June. ‘It's the result of two compromises,’ Ethel said excitedly to Bernie when she read the report in The Times. ‘The Speaker's Conference, which Asquith called to sidestep the issue, was 15 desperate to avoid a row.’

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a joyeusement excitedly ?dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "Le porte-parole de la conférence impossible, regardez bien l'anglais, et le "speaker" est probablement le président de la Chambre des Communes, qu'Asquith le premier ministre de l'époque a accusé "to call", ce n'est pas accuser d' d'éviter plutôt "se débarrasser" de problème, ...." I don't comprehend the entire sentence. I need a hand. en effet, cette phrase est difficile, mais est-ce un peu plus clair maintenant ?

Bernie was giving Lloyd his breakfast, feeding him toast dipped in sweet tea. ‘I assume the government is afraid that women will start chaining themselves to railings again.’

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, lui donnant essayez de ne pas avoir deux fois "donner" dans la même phrase des toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à les enchaîner aux rails chaining themselves, c'est ce que font les manifestantes pour que la police ne puisse pas les déloger, les railings ne sont pas des rails , encore."
_Ken Follett, Fall of Giants, 2010




Réponse : Travail / version de vaiana, postée le 16-03-2019 à 01:00:56 (S | E)
Hello Gerold, and thank you very much!

Son colérique féminisme est devenu dur comme fer pendant les années durant lesquelles elle vivait aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, pauvres de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées dans les familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des déchetteries et vêtues de vieux torchons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait plus le droit de voter qu'importe français quel homme.

Elle plaidait en faveur de cela depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre quand le droit de vote pour les femmes est devenu une réelle opportunité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "Le président de la Chambre des Communes, qu'Asquith a appelé à se débarrasser du problème, ...." Not really, I still have some trouble.

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."



Réponse : Travail / version de anne40, postée le 16-03-2019 à 13:16:09 (S | E)
Bonjour,
difficile de rendre "any ten men", pourrait-on traduire:
"Du point de vue d'Ethel, une seule de ces femmes avait plus le droit de voter que dix hommes pris ensemble." ?

Le mot déchetterie est mal choisi hove = taudis
et rags =guenilles ou haillons
Voir pour référence le site Reverso qui est généralement assez fiable comme dictionnaire pour les traductions et confirme ces sens.

Merci pour ce texte intéressant.
Anne



Réponse : Travail / version de gerold, postée le 16-03-2019 à 13:51:24 (S | E)
Bonjour vaiana

Son colérique ce mot s'applique plutôt aux personnes et ne convient pas très bien, pensez à un adjectif dérivé de "transiger", avec un préfixe négatif féminisme est devenu dur comme fer cette expression ne s'emploie que dans "croire dur comme fer", cherchez la traduction de "concrete" pendant les années durant lesquelles elle vivait un autre temps du passé conviendrait mieux aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, pauvres dirt-poor, cherchez un adjectif plus fort que pauvres de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées dans les/au sein des familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des déchetteries c'est un lieu où l'on recycle les déchets, je pensais à "taudis" et vêtues de vieux torchons haillons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait plus le droit de voter qu'importe le français est incorrect quel homme n'oubliez pas qu'il y a "ten", Ethel est exaltée, elle dit des choses un peu excessives .

Elle plaidait en faveur de cela "plaidait" est un peu faible et "cela" n'est pas très heureux depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre quand le droit de vote pour les femmes est devenu une réelle opportunité possibilité était correct, mais il y avait une faute de frappe au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "Le président de la Chambre des Communes c'est une explication, je pense que l'on peut garder "speaker" en français qu'Asquith a appelé à se débarrasser du problème, ...." Not really, I still have some trouble Pour bien comprendre, il faudrait savoir ce que sont les "deux compromis" dont parle Ethel. Le vote des femmes était un sujet extraordinairement sensible, qui a donné lieu à des affrontements violents. Je pense que cette phrase signifie que le premier ministre essaie de se débarrasser du problème en le confiant à un organe du Parlement, la "Conférence du Speaker" (je ne sais pas exactement ce que c'est) qui, elle-même, n'a pas vraiment envie de trancher la question tant les débats entre les partisans et les adversaires du vote des femmes risquent d'être houleux (‘The Speaker's Conference ... was desperate to avoid a row). Mais je me trompe peut-être. Un autre membre aura peut-être une meilleure explication.

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."

Ken Follett, Fall of Giants, 2010 Je suppose qu'il faut donner le titre français(facile à trouver sur Internet)




Réponse : Travail / version de vaiana, postée le 16-03-2019 à 14:44:53 (S | E)
Hello and thanks! you're welcome Anne!

Son intransigeant féminisme est devenu dur comme du béton pendant les années durant lesquelles elle a vécu aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, fauchées de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées au sein des familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des taudis (quand ma chambre est sale, ma mère me dit que c'est une véritable "déchetterie" ) et vêtues de vieux haillons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait davantage le droit de voter plutôt qu'importe quelle dizaine d'hommes.

Elle menait une campagne pour ceci depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre lorsque le droit de vote pour les femmes est devenu une réelle possibilité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "L'orateur qu'Asquith a appelé à se débarrasser du problème, ...." Pour bien comprendre, il faudrait savoir ce que sont les "deux compromis" dont parle Ethel. Le vote des femmes était un sujet extraordinairement sensible, qui a donné lieu à des affrontements violents. Je pense que cette phrase signifie que le premier ministre essaie de se débarrasser du problème en le confiant à un organe du Parlement, la "Conférence du Speaker" (je ne sais pas exactement ce que c'est) qui, elle-même, n'a pas vraiment envie de trancher la question tant les débats entre les partisans et les adversaires du vote des femmes risquent d'être houleux (‘The Speaker's Conference ... was desperate to avoid a row). Mais je me trompe peut-être. Un autre membre aura peut-être une meilleure explication. Here is the rest of the text, but it personally doesn't help me a lot...

Ethel nodded. ‘And if the politicians get caught up in that kind of fuss, people will say they're not concentrating on winning the war. So the parliamentary committee recommended giving the vote only to women over thirty who are householders or the wives of householders. Which means I'm too young.’

‘That was the first compromise,’ said Bernie. ‘And the second?’

‘According to Maud, the cabinet was split.’ The War Cabinet consisted of four men plus the prime minister, Lloyd George. ‘Curzon is against us, obviously.’ Earl Curzon, the leader of the House of Lords, was proudly misogynist. He was president of the League for Opposing Women's Suffrage. ‘So is Milner. But Henderson supports us.’ Arthur Henderson was the leader of the Labour Party, whose M.P.s supported the women, even though many Labour Party men did not. ‘Bonar Law is with us, though lukewarm.’

‘Two in favor, two against, and Lloyd George as usual wanting to keep everyone happy.’


Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."

_Ken Follett, La Chute des géants, 2010



Réponse : Travail / version de gerold, postée le 17-03-2019 à 11:48:44 (S | E)
Bonjour vaiana

Son intransigeant mieux placé après le nom féminisme est devenu dur comme du béton pendant les années durant lesquelles elle a vécu aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, fauchées pensez à un roman de Victor Hugo de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées au sein des familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des taudis (quand ma chambre est sale, ma mère me dit que c'est une véritable "déchetterie" ) et vêtues de vieux haillons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait davantage le droit de voter plutôt que n'importe quelle dizaine d'hommes/quel groupe de dix hommes.

Elle menait une campagne pour ceci/défendait cette cause ("ceci" fait un peu maladroit) depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre lorsque le droit de vote pour les mieux : vote des femmes est devenu une réelle possibilité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "L'orateur qu'Asquith a appelé à se débarrasser du problème, ...." Here is the rest of the text, but it personally doesn't help me a lot...

Ethel nodded. ‘And if the politicians get caught up in that kind of fuss, people will say they're not concentrating on winning the war. So the parliamentary committee recommended giving the vote only to women over thirty who are householders or the wives of householders. Which means I'm too young.’

‘That was the first compromise,’ said Bernie. ‘And the second?’ Le premier compromis consiste donc à donner le droit de vote à certaines femmes seulement (plus de 30 ans et propriétaires)


‘According to Maud, the cabinet was split.’ The War Cabinet consisted of four men plus the prime minister, Lloyd George. ‘Curzon is against us, obviously.’ Earl Curzon, the leader of the House of Lords, was proudly misogynist. He was president of the League for Opposing Women's Suffrage. ‘So is Milner. But Henderson supports us.’ Arthur Henderson was the leader of the Labour Party, whose M.P.s supported the women, even though many Labour Party men did not. ‘Bonar Law is with us, though lukewarm.’

‘Two in favor, two against, and Lloyd George as usual wanting to keep everyone happy.’
c'est le deuxième compromis : le gouvernement est partagé et Lloyde George (qui a succédé à Asquith comme premier ministre en 1916) essaye de satisfaire les uns et les autres.
‘The Speaker's Conference, which Asquith called to sidestep the issue, was 15 desperate to avoid a row.’ suggestion : La Conférence du Speaker, qu'Asquith avait convoquée pour esquiver le problème (il faut se rappeler que le Royaume-Uni est en guerre et le premier ministre considère que le vote des femmes n'est pas une priorité), était prête à tout pour éviter une querelle/un conflit/une rixe.
Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé glacé. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."

Lorsque vous traduisez un texte historique (un roman historique, ici), il est souhaitable de faire des recherches sur le contexte.

_Ken Follett, La Chute des géants, 2010



Réponse : Travail / version de vaiana, postée le 18-03-2019 à 00:24:57 (S | E)
Bonsoir!

Son féminisme intransigeant est devenu dur comme du béton pendant les années durant lesquelles elle a vécu aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, fauchées je ne vois pas de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées au sein des familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des taudis (quand ma chambre est sale, ma mère me dit que c'est une véritable "déchetterie" ) et vêtues de vieux haillons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait davantage le droit de voter que n'importe quelle dizaine d'hommes/quel groupe de dix hommes.

Elle défendait cette cause depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre lorsque le droit de vote des femmes est devenu une réelle possibilité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "La Conférence du Speaker, qu'Asquith avait convoquée pour esquiver le problème, était prête à tout pour éviter une querelle."

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé sucré. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."

Merci à vous ! Je n'avais pas du tout compris la phrase comme ça...et même après que vous l'ayez traduite, j'ai toujours un peu de mal

Bonne soirée !



Réponse : Travail / version de gerold, postée le 18-03-2019 à 11:32:35 (S | E)
Bonjour vaiana

Son féminisme intransigeant est devenu dur comme du béton pendant les années durant lesquelles elle a vécu aux côtés des femmes courageuses, dures à la tâche, fauchées mais misérables (ou miséreuses) (le "mais" n'est pas dans l'anglais, il faut créer un contraste en français) de l'East End de Londres. Les hommes racontaient souvent un conte de fées dans lequel les tâches étaient divisées au sein des familles : l'homme allait travailler pour gagner de l'argent, et la femme s'occupait de la maison et des enfants. La réalité était différente. La plupart des femmes qu'Ethel connaissait travaillaient 12 heures par jour et s'occupaient en plus de la maison et des enfants. Sous-alimentées, surchargées de travail, vivant dans des taudis (quand ma chambre est sale, ma mère me dit que c'est une véritable "déchetterie" ) et vêtues de vieux haillons, elles pouvaient encore chanter des chansons et rire, aimer leurs enfants. Selon Ethel, une seule de ces femmes avait davantage le droit de voter que n'importe quelle dizaine d'hommes/quel groupe de dix hommes.

Elle défendait cette cause depuis si longtemps qu'elle se sentit plutôt bizarre lorsque le droit de vote des femmes est devenu une réelle possibilité au milieu de l'année 1917. Lorsqu'elle était petite fille, elle demandait : "Comment ce sera au paradis ?" et n'avait jamais reçu de réponse satisfaisante.

Le Parlement accepta un débat au milieu du mois de juin. Lorsqu'elle a lu l'article dans The Times, Ethel a frénétiquement dit à Bernie : "C'est le résultat de deux compromis". "La Conférence du Speaker, qu'Asquith avait convoquée pour esquiver le problème, était prête à tout pour éviter une querelle."

Bernie était en train de donner son petit-déjeuner à Lloyd, le nourrissant de toasts trempés dans du thé sucré. "Je suppose que le gouvernement a peur que les femmes recommencent à s'enchaîner aux grilles."

Merci à vous ! Je n'avais pas du tout compris la phrase comme ça...et même après que vous l'ayez traduite, j'ai toujours un peu de mal
En effet, cette phrase n'était pas facile. Vous traduisez un passage pris au hasard, je pense que c'est plus clair pour celui qui a lu le roman dès le début.




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