Cours d'anglais gratuitsRecevoir 1 leçon gratuite chaque semaine // Créer un test
Connectez-vous !

Cliquez ici pour vous connecter
Nouveau compte
Des millions de comptes créés.

100% gratuit !
[Avantages]


Comme des milliers de personnes, recevez gratuitement chaque semaine une leçon d'anglais !



- Accueil
- Aide/Contact
- Accès rapides
- Lire cet extrait
- Livre d'or
- Nouveautés
- Plan du site
- Presse
- Recommander
- Signaler un bug
- Traduire cet extrait
- Webmasters
- Lien sur votre site



> Nos sites :
-Jeux gratuits
-Nos autres sites
   


[Italien]Version

Cours gratuits > Forum > Forum Italien || En bas

[POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


[Italien]Version
Message de ricino posté le 19-08-2024 à 22:13:38 (S | E | F)
Voici un petit exercice de version qui me semble intéressant.
Au cours de ses pérégrinations, Alfredo Panzini croise des soldats en partance pour la guerre italo-turque de 1911-1912. L'ambiance est à la fête : la foule les accompagne à la gare au milieu des vivas. Il en retrouve, ceux-là ou d'autres, en 1913, retour du front, mal en point, sales, déguenillés, éclopés, et de toute façon gênants pour tout le monde.

Per la terza volta io l'ho veduto alla stazione di Rìmini. Se non era lui non importa! Era il soldato rèduce dalla guerra. Aveva la bandierina su l'elmetto; era tutto lùrido anche lui e un po', anche, abbacinato. L'elmetto non soltanto era pesto, ma aveva una strana màcchia: era forato. Il soldato stava seduto, immòbile, solo, col suo fucile. Ma nessuno gli faceva festa.
Rìmini d'estate fa toilette, e prende un nome esòtico e glorioso nei fasti mondani: l'Ostenda d'Italia. Òspita gente straniera, conti e contesse, nonchè una superba colònia ungherese. La stazione di Rìmini dava in quel mattino l'idea di Ostenda. Era tutto un susurrare ossequioso: «Signor conte, signora contessa, signora marchesa, signor commendatore»; era un servizièvole portare di valigette e spolverine; cagnolini, sotto il bràccio delle dame; fiori freschi delle dame; bambini delle dame.C'era anche quella bandierina infissa sull'elmo; ma nessuno badava a lei.
«Signor conte, signora contessa!» Fuori della stazione rombàvano le automòbili dei signori conti e delle signore contesse. Gli automedonti gridàvano: Grand hôtel, Palace-hôtel, Hôtel Hungària.
Un signore ben pasciuto, ben rasato, con un suo bel naso adunco, un bel trabucos fra le grosse labbra, ragionava con accento forestiero suasivamente con un omarino, di exploitation di terreni, di grandi hôtels, di Kursaal: e l'omarino, in udire, trepidava per la ingordìgia.
Un giovanotto, grosso e ròseo come un prosciutto tedesco, con una barbetta ricciolina, con un collare bianco alla Robespierre, faceva lo svenèvole in lingua fiorentina con una signorina smancerosa, magrolina, fresca come una gardènia, che rispondeva in lingua bolognese.
Lui, il bersagliere dalla penna spezzata, era solo, solo, solo.
«Signor conte, signora contessa, signor commendatore, signo usuriere dal trabucos, signor giovanottone dal collarino ultra-pschutt, signorina gardènia, andiamo a fare una bella ovazione al soldatino sùdicio che torna dalla guerra e sta solo, solo, solo!


Réponse : [Italien]Version de olivia07, postée le 21-08-2024 à 11:20:01 (S | E)
Bonjour ricino,

Voilà ma version. Ce texte de Alfredo Panzini m'a donné du fil à retordre. J'espère ne pas avoir fait trop de contresens.

Pour la troisième fois, je l'ai vu à la gare de Rìmini. Si ce n'était pas lui, peu importe ! C'était un soldat rescapé des champs de bataille. Il avait un petit drapeau sur son casque, il était crasseux, un peu hébété aussi. Son casque n'était pas seulement écrasé, il portait également une tache étrange : il était percé. Le soldat était assis, immobile, seul, avec son fusil. Mais personne ne lui faisait fête.
Rìmini, en été, est une station balnéaire à la mode où une élite privilégiée fait assaut de belles toilettes. Elle prend un nom exotique et glorieux dans les cercles mondains: l'Ostende de l'Italie. Elle accueille des étrangers, des comtes et des comtesses, ainsi qu'une superbe colonie hongroise. Ce matin-là, la gare de Rìmini faisait penser à Ostende. Tout n’était que murmures obséquieux : « Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Madame la Marquise, Monsieur le Commandeur » ; c'était un va et vient attentionné de porteurs de mallettes , de manteaux légers ; les petits chiens sous le bras des dames ; les fleurs fraîches des dames ; les enfants des dames. Il y avait aussi ce petit drapeau fixé sur le casque, mais personne n'y prêtait attention.
« Monsieur le Comte, Madame le Comtesse "! À l'extérieur de la gare, les voitures des comtes et des comtesses vrombissaient. Les chauffeurs criaient : Grand hôtel, Palace-hôtel, Hôtel Hungaria.
Un monsieur plutôt rondelet, bien rasé, avec un beau nez crochu, un gros cigare entre ses grosses lèvres, à l’accent étranger, discutait de façon persuasive avec un petit homme, à propos de spéculations foncières, de grands hôtels, de Kursaal (je garde ce mot très évocateur des bâtiments de loisirs des stations thermales ou balnéaires) : et le petit homme, en entendant cela, frémissait de cupidité.
Un jeune homme, gros et rose comme un jambon allemand, avec une barbe frisée et un col blanc à la Robespierre, se pâmait en langue florentine avec une dame maniérée, maigrichonne, fraîche comme un gardénia, qui lui répondait en langue bolognaise.
Lui, le bersaglier à la plume cassée, était seul, seul, seul.
« Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Monsieur le Commandeur, Monsieur l’usurier au trabucos, Monsieur le jeune homme au col ultra chic, Mademoiselle Gardénia, allons faire une belle ovation au soldat rescapé qui revient de la guerre et qui est seul, seul, seul !



Réponse : [Italien]Version de peppe, postée le 23-08-2024 à 14:55:52 (S | E)
Bonjour,

Voilà ma version:

C’était la troisième fois que je le croisais à la gare. Et si ce n’était pas lui, ce n’est pas grave. C’était un soldat revenant du champ de bataille. Il avait un petit drapeau sur son casque ; lui aussi il était tout sale et un peu abasourdi. Le casque était non seulement cabossé, mais dévoilait une drôle de tache : il y avait un trou ! Le soldat était assis, immobile, seul, avec son fusil. Mais personne ne le festoyait.
Rimini en été fait le ménage et prend un nom exotique et glorieux dans la somptuosité de la vie frivole. L’Ostende d’Italie. Elle accueille des étrangers, des comtes et des comtesses, ainsi qu'une superbe colonie hongroise. Ce matin-là, la gare de Rimini avait l’allure d'Ostende. Ce n'étaient que des susurrements obséquieux : « Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Madame la Marquise, Monsieur le Commandeur » ;
Partout des garçons de courses qui portaient des valises et des manteaux ; des petits chiens sous le bras des dames ; des fleurs fraîches des dames ; des enfants des dames. Il y avait aussi ce petit drapeau fixé sur le casque, mais personne ne semblait si intéresser à celui-ci. « Monsieur le Comte, Madame la Comtesse ! » À l'extérieur de la gare, les voitures des messieurs les comtes et des mesdames les comtesses rugissaient. Les chauffeurs criaient : Grand Hôtel, Palace-Hôtel, Hôtel Hungària.
Un monsieur bien en chair, bien rasé, avec un joli nez crochu, un gros cigare entre ses grosses lèvres, à l’accent étranger, discutait avec un petit homme, de manière péremptoire, au sujet d’exploitation des terres, des grands hôtels, d’opérations immobilières ; et le petit homme, en écoutant cela, trépignait d’enthousiasme.
Un jeune homme, gros et rose comme un jambon d’Allemagne, avec une barbe bouclée et un col blanc à la Robespierre, à l’accent florentin, flirtait avec une douce et maigre demoiselle malicieuse, fraîche comme un gardénia, qui répondit avec son accent bolognais.
Lui, le bersaglier à la plume cassée, était terriblement seul.
«Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Monsieur le Commandeur, Monsieur l'usurier au cigare, Monsieur le jeune homme au col dernier cri, Mademoiselle Gardènia, allons faire une belle ovation au petit soldat qui revient de la guerre et qui est seul, seul, seul !

Salutations!!!



Réponse : [Italien]Version de gerold, postée le 24-08-2024 à 16:21:57 (S | E)
Bonjour

Mon essai :

C'était la troisième fois que je le voyais à la gare de Rimini. Ce n'était peut-être pas le même, mais peu importe ! C'était le soldat qui s'en revenait de guerre. Il avait le petit drapeau sur le casque, il était tout crasseux lui aussi, et un peu hébété aussi. Son casque n'était pas seulement cabossé, il portait aussi une étrange tache : il était percé. Le soldat était assis, immobile, seul avec son fusil. mais personne ne le fêtait.
Rimini se fait belle l'été, et prend un nom exotique et glorieux dans les cercles mondains : l'Ostende italienne. elle accueille des étrangers, des comtes et des comtesses, ainsi qu'une magnifique colonie hongroise. La gare de Rimini avait ce matin des airs d'Ostende. On entendait partout des murmures obséquieux : "Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Madame la Marquise, Monsieur le Commandeur" ; on voyait partout des porteurs de mallettes et de manteaux ; des petits chiens sous le bras des dames ; des fleurs fraiches pour les dames ; les enfants des dames. Il y avait aussi ce petit drapeau planté sur le casque, mais personne ne le remarquait.
«Monsieur le Comte, Madame la Comtesse !". A l'extérieur de la gare, les automobiles de Messieurs les Comtes et Mesdames les Comtesses rugissaient. Les chauffeurs criaient : Grand Hôtel, Palace-hôtel, Hôtel Hungària.
Un monsieur bien nourri, bien rasé, doté d'un beau nez crochu et qui tenait un beau gros cigare entre ses grosses lèvres, parlait sur un ton persusasif, avec un accent étranger, d'exploitation de terrains, de grands hôtels, de "Kursaal", à un petit homme qui, en l'écoutant, frémissait d'avidité.
Un jeune homme, gras et rose comme un jambon allemand, à la barbiche frisée et au col Robespierre blanc, faisait le beau en langue florentine auprès d'une demoiselle maigrelette, fraîche comme un gardénia, qui minaudait (smancerosa?) et répondait en langue bolognaise.
Lui, le bersagliere à la plume cassée, était seul, seul, seul.
"Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Monsieur le Commandeur, Monsieur l'affairiste au gros cigare, le jeune monsieur au col super chic, Mademoiselle Gardénia, allons faire une belle ovation au petit soldat qui s'en revient de la guerre et qui est seul, seul, seul !



Réponse : [Italien]Version de jacqui, postée le 24-08-2024 à 23:32:37 (S | E)
Buonasera a tutti!

Grazie tante Ricino per questo testo storico, proprio interessante che descrive perfettamente, attraverso queste scene, i comportamenti e l'anima degli uomini e delle donne... di ogni tempo e di ogni luogo!

Ecco la mia proposta di traduzione in francese...

Amichevolmente a tutti e buona domenica!

Jacqui

Je le voyais à la gare pour la troisième fois. Lui ou pas lui, peu importait. C’était un soldat rescapé de la guerre. Crasseux et hagard, il avait son fanion sur son casque, mal en point lui aussi. Une marque bizarre apparaissait : le casque était perforé! Assis, immobile, seul, son fusil avec lui, le soldat n’avait personne pour l’accueillir.

L’été, Rimini dévoile ses plus beaux atours, tout ce qui fait sa renommée et sa splendeur que révèlent ses fastes mondains. L’Ostende de l’Italie !
Elle accueille le gotha étranger : des comtes et des comtesses, mais aussi une superbe colonie hongroise. Ce matin-là, la gare de Rimini donnait vraiment l’impression d’être à Ostende. Ce n'étaient que des chuchotements complaisants et maniérés : « Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Madame la Marquise, Monsieur le Commandeur.»
Partout, c’était le va et vient attentionné des porteurs de valises et de cache-poussières, des petits chiens sous le bras des dames, des fleurs fraîches des dames, des enfants des dames. Il y avait aussi ce petit drapeau coincé sur le casque, mais personne n’y prêtait attention.
« Monsieur le Comte, Madame la Comtesse ! » À l'extérieur de la gare, les voitures de ces messieurs les comtes et de ces mesdames les comtesses vrombissaient. Les chauffeurs criaient: Grand Hôtel, Palace-Hôtel, Hôtel Hungària.

Un monsieur bien ventru, bien rasé, au joli nez crochu, un beau trabucos entre ses grosses lèvres, parlait à un petit homme avec un accent étranger et sur un ton très persuasif ; ils discutaient d’exploitation de terres, de grands hôtels, de casinos, d’opérations immobilières ; en l’écoutant, le petit homme trépidait de convoitise.

Un jeune homme, rebondi et rose comme un jambon allemand, la barbe frisée et le col blanc à la Robespierre, faisait le joli cœur en langue florentine auprès d’une douce demoiselle, mince et maniérée, fraîche comme un gardénia, qui lui répondait en langue bolognaise.

Lui, le bersaglier à la plume cassée, était vraiment très seul.

«Monsieur le Comte, Madame la Comtesse, Monsieur le Commandeur, Monsieur l'usurier au trabucos, Monsieur le jeune homme au col ultra chic, Mademoiselle Gardénia, allons faire une belle ovation au petit soldat crotté qui revient de la guerre et qui est vraiment très seul ! »




[POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


Cours gratuits > Forum > Forum Italien










 


> INDISPENSABLES : TESTEZ VOTRE NIVEAU | GUIDE DE TRAVAIL | NOS MEILLEURES FICHES | Les fiches les plus populaires | Une leçon par email par semaine | Exercices | Aide/Contact

> INSEREZ UN PEU D'ANGLAIS DANS VOTRE VIE QUOTIDIENNE ! Rejoignez-nous gratuitement sur les réseaux :
Instagram | Facebook | Twitter | RSS | Linkedin | Email

> NOS AUTRES SITES GRATUITS : Cours de français | Cours de mathématiques | Cours d'espagnol | Cours d'italien | Cours d'allemand | Cours de néerlandais | Tests de culture générale | Cours de japonais | Rapidité au clavier | Cours de latin | Cours de provençal | Moteur de recherche sites éducatifs | Outils utiles | Bac d'anglais | Our sites in English

> INFORMATIONS : Copyright - En savoir plus, Aide, Contactez-nous [Conditions d'utilisation] [Conseils de sécurité] Reproductions et traductions interdites sur tout support (voir conditions) | Contenu des sites déposé chaque semaine chez un huissier de justice | Mentions légales / Vie privée | Cookies.
| Cours, leçons et exercices d'anglais 100% gratuits, hors abonnement internet auprès d'un fournisseur d'accès. | Livre d'or | Partager sur les réseaux |