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Quinze ans et demi lle bac versionVI
Message de violet91 posté le 29-09-2008 à 19:40:07 (S | E | F)
Good evening,all friends and amateurs...après une semaine d'hésitation, voici l'extrait que je vous propose...en espérant qu'il vous conduira pudiquement à la suite du voyage. C'est un vrai plaisir linguistique..vous allez voir.
--------------QUINZE ANS ET DEMI, LE BAC .Version VI----------------
--- Now the child will have to reckon only with this man, the first,the one who introduced himself on the ferry.
It happened very quickly that day,a Thursday. He'd come every day to pick her up at the high school and drive her back to the boarding school. Then one Thursday afternoon, the weekly half-holiday, he came to the boarding school and drove off with her in the black car.
It's in Cholon. Opposite the boulevards linking the Chinese part of the city to the centre of Saigon, the great American-style streets full of trams, rick-shaws and buses. It's early in the afternoon. She's got out of the compulsory outing with the other girls.
It's a native estate to the south of the city. His place is modern, hastily furnished from the look of it, with furniture supposed to be ultramodern. He says : I didn't choose the furniture. It's dark in the studio, but she doesn't ask him to open the shutters. She doesn't feel anything in particular, no hate, no repugnance either, so probably it's already desire. But she doesn't know it. She agreed to come as soon as he asked her the previous evening. She's where she has to be, placed here. She feels a tinge of fear. It's as if this must be not only what she expects, but also what had to happen especially to her.......He's trembling. At first, he looks at her as though he expected her to speak, but she doesn't. So ,he doesn't do anything either ,doesn't undress her, says he loves her madly, says it very softly. Then is silent. She doesn't answer. She could say she doesn't love him. She says nothing.
Suddenly, all at once,she knows, knows that he doesn't understand her, that he never will, that he lacks the power to understand such perverseness. And that he can never move fast enough to catch her. It's up to her ,now. And she does. Because of his ignorance she suddenly knows : she was attracted to him already on the ferry. She was attracted to him. It depended on her alone.
-------------------Adapted from "THE LOVER" by MARGUERITE DURAS."Prix Goncourt 1984)
Voilà donc du travail plus ardu peut-être(à mon sens) car riche de vocabulaire et structures intéressantes. On peut avoir un peu de mal ,parfois ,mais "c'est un mal qui vous fait du bien" vous le savez avec M.D!.. Enjoy yourselves,"avant toute chose". Violet.
Correction prévue le samedi 11 Octobre.
Message de violet91 posté le 29-09-2008 à 19:40:07 (S | E | F)
Good evening,all friends and amateurs...après une semaine d'hésitation, voici l'extrait que je vous propose...en espérant qu'il vous conduira pudiquement à la suite du voyage. C'est un vrai plaisir linguistique..vous allez voir.
--------------QUINZE ANS ET DEMI, LE BAC .Version VI----------------
--- Now the child will have to reckon only with this man, the first,the one who introduced himself on the ferry.
It happened very quickly that day,a Thursday. He'd come every day to pick her up at the high school and drive her back to the boarding school. Then one Thursday afternoon, the weekly half-holiday, he came to the boarding school and drove off with her in the black car.
It's in Cholon. Opposite the boulevards linking the Chinese part of the city to the centre of Saigon, the great American-style streets full of trams, rick-shaws and buses. It's early in the afternoon. She's got out of the compulsory outing with the other girls.
It's a native estate to the south of the city. His place is modern, hastily furnished from the look of it, with furniture supposed to be ultramodern. He says : I didn't choose the furniture. It's dark in the studio, but she doesn't ask him to open the shutters. She doesn't feel anything in particular, no hate, no repugnance either, so probably it's already desire. But she doesn't know it. She agreed to come as soon as he asked her the previous evening. She's where she has to be, placed here. She feels a tinge of fear. It's as if this must be not only what she expects, but also what had to happen especially to her.......He's trembling. At first, he looks at her as though he expected her to speak, but she doesn't. So ,he doesn't do anything either ,doesn't undress her, says he loves her madly, says it very softly. Then is silent. She doesn't answer. She could say she doesn't love him. She says nothing.
Suddenly, all at once,she knows, knows that he doesn't understand her, that he never will, that he lacks the power to understand such perverseness. And that he can never move fast enough to catch her. It's up to her ,now. And she does. Because of his ignorance she suddenly knows : she was attracted to him already on the ferry. She was attracted to him. It depended on her alone.
-------------------Adapted from "THE LOVER" by MARGUERITE DURAS."Prix Goncourt 1984)
Voilà donc du travail plus ardu peut-être(à mon sens) car riche de vocabulaire et structures intéressantes. On peut avoir un peu de mal ,parfois ,mais "c'est un mal qui vous fait du bien" vous le savez avec M.D!.. Enjoy yourselves,"avant toute chose". Violet.
Correction prévue le samedi 11 Octobre.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de eos17, postée le 29-09-2008 à 22:02:16 (S | E)
Chère Violet,j'ouvre le "feu"alors toute ton indulgence .Je vais essayer de me replonger dans l'atmosphère de Cholon et de Duras !
Maintenant l'enfant aura à compter seulement avec cet homme,celui qui s'est présenté sur le bac .
C'est arrivé très vite ce jour-là, un jeudi .Il est venu tous les jours la chercher au lycée et la reconduire à la pension .Puis un jeudi après-midi,jour de vacance,il est venu à la pension et l'a emmenée dans son auto noire .
A Cholon.C'est à l'opposé des boulevards reliant la partie chinoise de la ville au centre de Saigon,ces grandes rues à l'Américaine grouillantes de trams,de pousse-pousse,de bus.Il est tôt dans l'après-midi.Elle a échappé à la sortie obligatoire avec ses camarades .
C'est un logementsitué dans un quartier au sud de la ville .L'endroit est moderne,meublé à la va-vite,avec des meubles soit-disant modernes .Il dit :"je n'ai pas choisi les meubles ".Il fait sombre dans le studio mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les persiennes .Elle ne ressent rien en particulier,pas de haine,pas de répugnance non plus,probablement c'est dejà du désir .Mais elle ne le sait pas .
Elle a consenti à venir dès qu'il lui a demandé la veille au soir .Elle est où il faut être,placée là .Elle sent une légère crainte.C'est comme si ce qu'elle attend doive arriver précisement maintenant.Il tremble.D'abord il la regarde comme s'il attendait qu'elle parle,mais elle ne parle pas .Alors il ne fait rien non plus,ne la deshabille pas,dit qu'il l'aime follement,le dit très doucement .Puis silence .Elle ne réponds pas .Elle pourrait lui dire qu'elle ne l'aime pas.Elle ne dit rien .Toutà coup,elle sait,sait qu'il ne la comprend pas,qu'il ne la comprendra jamais,qu'il n'a pas le pouvoir de comprendre une telle perversité .Et il ne pourra jamais,quoiqu'il fasse,l'attraper .C'est à elle de savoir .A partir de son ignorance à lui,elle sait tout à coup:elle était dejà attirée par lui sur le bac.Il lui plaisait .Cela ne dépendait que d'elle seule ..
Quelle soirée!Il commence à faire chaud....goodnight dear Violet,I'm very tired .I hope nice dreams .......
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de ariane6, postée le 30-09-2008 à 00:59:38 (S | E)
Bonsoir violet,
Maintenant la fille devra compter seulement avec cet homme, le premier, celui qui s'est présenté sur le bac.
Cela c'est passé très vite ce jour là, un jeudi. Il était venu tous les jours la chercher au lycée et l'avait ramenée à la pension. Puis, un jeudi après-midi,
demi-journée de repos hebdomadaire, il est venu à la pension et il l'a emmenée dans la voiture noire.
C'est à Cholon. De l'autre côté des boulevards qui relient le quartier chinois de la ville au centre de Saïgon, les grandes rues à l'américaine pleines de tramways, de pousse-pousse et de cars. C'est tôt dans l'après-midi. Elle s'est libérée de la sortie obligatoire avec les autres filles.
C'est un quartier indigène au sud de la ville. Sa maison est moderne et semble avoir été meublée à la hâte, avec des meubles censés être ultramodernes.
Il dit : Je n'ai pas choisi les meubles. Il fait sombre dans le studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les volets. Elle ne ressent rien de particulier, pas de haine, pas de dégoût non plus, alors c'est probablement déjà du désir. Mais elle ne le sait pas. Elle a accepté de venir dès qu'il le lui a demandé, la veille au soir. Elle est là où elle doit être, placée ici. Elle a un peu peur. C'est comme si ce qui allait se passer était non seulement ce qu'elle attendait, mais aussi ce qui devait arriver, à elle spécialement. ... Il tremble. D'abord, il la regarde comme si il attendait qu'elle parle, mais elle ne dit rien. Alors, il ne fait rien non plus, il ne la déshabille pas, il lui dit qu'il l'aime à la folie, le lui dit tout doucement. Et il se tait. Elle ne répond pas. Elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien.
Soudain, tout d'un coup, elle sait, elle sait qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque la capacité de comprendre une telle perversité. Et il ne pourra jamais aller assez vite pour l'attraper. C'est à elle de décider maintenant. Et elle le fait. Parce qu'il est ignorant, elle le sait tout à coup : déjà sur le ferry elle était attirée par lui. Elle était attirée par lui. Cela ne dépendait que d'elle.
Merci, et bonne nuit !
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de dolfin56, postée le 30-09-2008 à 11:53:00 (S | E)
Hi, violet, thank ever so much for this M.Duras' masterpiece, once again on the site, thanks to you.
Let us thoroughly enjoy doing this translation.
Maintenant, l'enfant devra compter seulement avec cet homme, le premier, celui qui s'est présenté sur le ferry.
C'est arrivé très vite, ce jour-là, un jeudi. Il était venu la chercher chaque jour au lycée , et la reconduire à la pension.Puis, un jeudi après-midi, jour de congé de mi-semaine, il est venu la chercher à la pension,et s'est échappé avec elle dans la voiture noire.
C'est à Cholon.A l'opposé des boulevards reliant la partie chinoise de la ville au centre de saigon, les grandes rues de style américain, encombrées de tramways, de pousse-pousse et de bus.C'est tôt dans l'après-midi; elle a échappé à la sortie obligatoire avec les autres filles.
C'est une propriété indigène, au sud de la ville.L'endroit est moderne, hâtivement meublé, semble-t-il, avec du mobilier sensé être ultra-moderne.Il dit: je n'ai pas choisi les meubles. il fait sombre dans le studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les persiennes.Elle ne ressent rien de particulier, pas de haine, pas de répugnance non plus,probablement est-ce déja du désir. Mais elle ne sait rien de cela.Elle a accepté de venir, aussitôt qu'il le lui a demandé, le soir précédent.Elle est là où elle doit être,placée là. Elle ressent une légère peur. C'est comme si cela ne devait pas être seulement ce qu'elle attend, mais aussi ce qui doit lui arriver, à elle en particulier...Il tremble . Tout d'abord, il la regarde comme s'il attendait qu'elle parle, mais elle se tait.Aussi ne fait-il rien non plus, ne la déshabille pas,dit qu'il l'aime follement,il dit cela très doucement, puis il se tait.Elle ne répond pas; elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas, mais elle se tait.
Soudain,là, tout à coup, elle sait,sait qu'il ne la comprend pas,qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque les moyens de comprendre une telle perversité.Et qu' il ne pourra jamais réagir assez vite pour l'attraper.C'est à elle de savoir, et elle assume. A cause de son ignorance à lui,tout à coup, elle sait: Déja, sur le ferry, il lui plaisait. Elle était attirée par lui, le reste ne dépendait que d'elle seule.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de nina80, postée le 30-09-2008 à 19:14:13 (S | E)
Bonjour Violet,
Maintenant, l'enfant devrait compter avec cet homme, celui qui se présenta sur le ferry.
Cela arriva très rapidement ce jour là. Il était venu chaque jour, la chercher au collège et il la ramenait le soir à la pension.Et puis, un jeudi après-midi, jour de congé hebdomadaire il vint à la pension et s'en alla avec elle dans la voiture noire.
C'était à Cholon. En face des boulevards reliant le quartier chinois de la ville au centre de Saïgon avec ses grandes rues de style americain pleines de tramways, de pousse-pousse et de bus. C'était tôt dans l'après-midi, elle s'était dispensée de la sortie obligatoire avec les autres filles.
C'était une propriété indigène au sud de la ville.Sa maison était moderne, meublée hâtivement dans un style qui lui ressemblait avec des meubles supposés être ultra-modernes. Il dit qu'il n'avait pas choisi le mobilier. Il faisait sombre dans la pièce, mais elle ne lui demanda pas d'ouvrir les volets. Elle ne ressentait rien de particulier, ni haine, ni répugnance. C'était probablement déjà du désir, mais elle ne le savait pas. Elle avait accepté de venir dès qu'il lui avait demandé le soir précèdent. Elle était là où elle devait être. C'était sa place. Elle ressentit une certaine inquiétude.C'était comme si celà était non seulement ce qu'elle espérait mais aussi ce qui devait lui arriver, à elle, spécialement. Il tremblait, d'abord il la regarda comme s'il avait espéré qu'elle parle. Mais elle ne parla pas. Alors il ne fit rien non plus. Il ne la déshabilla pas. Il dit qu'il l'aimait comme un fou, il le dit très doucement. Puis, il se tut. Elle ne répondit pas. Elle aurait pu dire qu'elle ne l'aimait pas, mais elle ne dit rien. Soudain elle sut qu'il ne la comprenait pas, qu'il ne la comprendrait jamais parce qu'il était incapable de comprendre une telle perversité. Qu'il ne serait jamais assez prompt pour la surprendre. C'était à elle d'agir et c'est ce qu'elle fit. A cause de son ignorance, à lui, elle comprit soudainement : il l'attirait déjà sur le ferry. Il l'attirait. Maintenant c'était à elle de jouer.
Merci Violet !
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Modifié par nina80 le 03-10-2008 16:11
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Modifié par nina80 le 04-10-2008 16:55
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de bonsai93, postée le 02-10-2008 à 21:50:08 (S | E)
Bonsoir Violet,
l'air marin de La Rochelle,le soleil de cette semaine ont stimulé mes neurones
et voici donc ma traduction
Maintenant l'enfant ne devra seulement compter que sur l'homme, le premier, celui qui s'est présenté sur le ferry.
C'est arrivé très vite ce jour là, un jeudi . Il était venu chaque jour la chercher au lycée pour la reconduire à la pension. Puis un jeudi après -midi , jour de congé en milieu de semaine , il est venu à la pension et l'a enlevée dans la voiture noire.
C'est dans Cholen .C'est à l'opposé des boulevards reliant le quartier chinois de la ville au centre de Saigon, les grandes rues de style Américain pleines de trams , de pousse pousse et de bus .C'est tôt dans l'après midi .Elle a échappé à la promenade obligatoire avec les autres filles
C'est un domaine indigène au sud de la ville. Ce lieu est moderne , et semble avoir été hâtivement meublé , avec des meubles supposés être ultra modernes . Il dit : je n'ai pas choisi les meubles .Il fait noir dans le studio , mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les volets . Elle ne ressent rien de particulier, pas de haine , pas de répugnance non plus ,c'est peut être probablement déjà du désir .
Mais elle ne peut pas l'analyser ; elle a accepté de venir dès qu'il le lui a demandé la veille au soir . Elle est là où elle doit être, placée là . Elle ressent une légère pointe d'angoisse . C'est comme si cela devait être non seulement ce qu'elle attend , mais aussi ce qui pourrait lui arriver, précisément à elle .
Il tremble .D'abord , il la regarde comme s'il attendait qu'elle parle , mais elle ne le fait pas .
Il ne fait rien d'autre, ne la déshabille pas, lui dit doucement qu'il l'aime à la folie, il le lui dit tout bas. Puis se tait . Elle ne répond pas .Elle pourrait lui dire qu'elle ne l'aime pas.
Elle ne dit rien .
Soudain , tout à coup , elle sait , elle sait qu'il ne la comprend pas , que jamais il ne pourra , qu'il n'a pas les moyens de comprendre une telle perversité . Et que jamais il pourra faire assez vite pour l'attraper. C'est à elle de jouer , maintenant. Et elle le sait . Grâce à son ignorance à lui, elle sait subitement :elle était déjà attirée par lui sur le ferry . Elle était attirée par lui . Tout dépendait d'elle maintenant.
Merci de me faire entrer de plus en plus dans le monde de M.Duras
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de coferam, postée le 05-10-2008 à 12:13:47 (S | E)
Hello Violet91,
QUINZE ANS ET DEMI, LE BAC (Version 6)
......[ Maintenant, l'enfant n'aura à compter qu'avec cet homme, le premier, le seul qui se soit présenté sur le Bac.
C'est arrivé, très vite, ce jour-là, un jeudi.Il venait tous les jours la prendre au lycée et la reconduire à la pension. Puis, un jeudi après-
midi, demi-congé hebdomadaire, il vint à la pension, et l'emmena dans sa voiture noire.
C'est à Cholon. A l'opposé des boulevards qui relient la partie chinoise de la ville au centre de Saïgon, les grandes avenues à l'Américaine, encombrées de tramways, de pousse-pousses et de bus. C'est tôt dans l'après-midi. Elle s'était libérée de l'excursion obligatoire avec les autres filles.
C'est un lotissement situé au sud de la ville. Son emplacement est moderne, hâtivement meublé,d'un mobilier supposé être ultramoderne. Il dit : je n'ai pas choisi ces meubles; c'est sombre dans le studio, mais elle ne lui a pas demandé d'ouvrir les volets ! Elle ne ressent rien de particulier, aucune hâte, aucune répugnance non plus, c'est déjà, probablement, le désir. Mais elle ne le sait pas!
Elle a accepté de venir aussitôt qu'il lui a demandé la veille au soir. Elle est là où elle doit-être, placée ici.Elle sent un peu de peur. C'est comme si ceci doit-être non seulement ce qu'elle attend, mais aussi ce qui devait arriver spécialement à elle...Elle tremble. Au début, il
la regarde et attend qu'elle parle, mais elle ne dit rien.Lui non plus ne fait rien, ne la déshabille pas, lui dit qu'il l'aime éperdument mais d'une voix si faible...Puis le silence. Elle ne répond pas. Elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien. Tout à coup, elle sait,
sait qu'il ne la comprend pas, qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque la sensibilité de comprendre une telle perversion. Quoiqu'il
fasse, il ne pourra plus la rattrapper. C'est à elle de savoir. Et elle sait. A cause de son ignorance ( le 'his' ne me convient pas, par contre 'son' laisse planer un doute entre elle et lui !), soudainement, elle sait : elle était, déjà, attirée par lui, sur le bac, attirée vers lui. Maintenant, tout dépendait d'elle... !]
Adapté de ' l'Amant' de MARGUERITE DURAS (Prix Goncourt 1984).
Merci.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de olisan, postée le 06-10-2008 à 15:19:18 (S | E)
Bonjour Violet91
Voici donc mon travail...
Maintenant, l’enfant comptera seulement avec cet homme, le premier, le seul celui qui s’est présenté sur le bac.
C’est arrivé très rapidement ce jour, un jeudi. Il viendrait chaque jour la prendre au lycée pour la ramener à la pension de l’école. Alors un jeudi après-midi, chaque jour férié, il viendrait à la pension de l’école, et partirait avec elle dans la voiture noire.
C’est dans ??? en face du boulevard liant la partie chinoise au centre ville de Saigon, les grandes rues de style américain pleines de trams, pousse-pousse et d’autobus. C’est tôt l’après-midi. C’est en dehors des sorties obligatoires avec les autres filles.
C’est un état natal dans le sud de la ville. Sa place est moderne, aménagé à la hâte, à l’abri des regards, supposé être ultramoderne. Elle dit : Je n’ai pas choisi les meubles. Il fait noir dans le studio, mais elle ne lui demande pas d’ouvrir les persiennes. Elle ne ressent rien de particulier, pas de crainte, pas d’aversion non plus d’ailleurs, aussi probablement... déjà le désir. Mais elle ne le sait pas encore. La soirée précédente d’ailleurs, elle a consenti à venir aussitôt dès qu’il lui a demandé. Elle est là où elle doit être. Elle ressent un soupçon d’angoisse. Il est comme il doit être, ce à quoi elle s’attendait, mais aussi ce à quoi elle attendait de lui. Elle était tremblante. Au début, il la regarde comme s’il attend qu’elle parle, mais elle ne le fait pas. Aussi il ne fit rien non plus, ne la déshabille pas, et prononce avec tendresse qu’il l’aime follement. Alors c’est le silence, elle ne répond pas. Elle pourrait lui dire qu’elle ne l’aime pas. Elle ne dit mot…
Soudainement, elle sait, comprend qu’il ne la comprend pas, qu’il ne fera jamais, qu’il lui manque la capacité de comprendre cette situation perverse et qu’il ne pourra jamais oser bouger assez vite pour l’attraper. Il est près d’elle à présent. C’est à elle d’agir. A cause de son ignorance, elle sait soudainement que c’est sur le ferry qu’elle avait été attirée par lui. Il l’attirait. Il ne dépendait que d’elle à présent....
Merci encore pour cet exercice et les nombreuses corrections qui ne vont pas manguer de suivre...
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de apau, postée le 07-10-2008 à 11:56:39 (S | E)
Hello Dear Violet.
Je me jette à l'eau !
Maintenant l’enfant devra seulement compter avec cet homme, le premier, le seul à s'être présenté sur le ferry.
C’est arrivé très vite ce jour-là, un jeudi. Il était venu tous les jours la chercher au lycée et la reconduire à la pension. Puis, un jeudi après-midi, demi-jour de repos hebdomadaire, il est venu à la pension et l’a emmenée dans son auto noire. C’est à Cholon. De l’autre côté des boulevards qui relient le quartier chinois de la ville au centre de Saïgon, ces grandes rues à l’Américaine, pleines de tramways, de pousse-pousse et de bus. C’est le début de l’après-midi. Elle a échappé à la sortie obligatoire avec ses camarades.
C’est un compartiment indigène situé dans le quartier sud de la ville. L’endroit est moderne, meublé à la hâte semble-t-il, de meubles supposés être ultramodernes. Il dit : « je n’ai pas choisi les meubles ». Il fait sombre dans le studio, mais elle ne lui demande pas d’ouvrir les persiennes. Elle ne ressent rien de particulier, ni haine, ni dégoût non plus, c’est probablement déjà du désir. Mais elle ne le sait pas encore. Elle avait accepté de venir dès qu’il le lui avait demandé la veille. Elle est là où elle doit être, ici à cette place. Elle a une légère appréhension. C’est comme si ce qui allait se passer était, juste seulement ce qui devait lui arriver à elle, spécialement… Il tremble. Au début, il la regarde comme s’il attendait qu’elle parle, mais elle ne dit rien. Alors, il ne fait rien non plus, ne la déshabille pas, lui dit qu’il l’aime follement, le lui dit très doucement. Puis il reste silencieux. Elle ne répond pas. Elle pourrait lui dire qu’elle ne l’aime pas. Elle ne dit rien.
Soudainement, un bref instant, elle sait, sait qu’il ne la comprendra pas, qu’il ne pourra jamais, qu’il lui manque le pouvoir de comprendre une telle perversité. Et il ne pourra jamais aller assez vite pour l’attraper. C’est à elle de décider maintenant. Et elle le fait. Parce qu’il est ignorant, elle le sait tout à coup : déjà sur le ferry elle était attirée par lui. Il l’attirait. Cela ne dépendait plus que d’elle.
de m'avoir fait transpirer... mais, comme d'habitude, quel régal !
J'attends avec impatience tes corrections toujours si riches, si apprenantes !
Have a good day dear Violet19 !
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Modifié par apau le 08-10-2008 09:15
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Modifié par apau le 09-10-2008 08:38
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de elisa21, postée le 10-10-2008 à 13:39:28 (S | E)
Hello dear violet
Maintenant l'enfant devra compter seulement avec cet homme-là, le premier, celui qui s'est présenté sur le bac. C'est arrivé très vite, ce jour-là, un jeudi. Il était venu tous les jours la chercher au lycée pour la reconduire à la pension. Puis, un jeudi après-midi, demi-journée de congé hebdomadaire, il est venu à la pension, et il l'a emmenée dans la voiture noire.
C'est à Cholon. A l'opposé des boulevards qui relient le quartier chinois de la ville au centre de Saigon, ces grandes rues à l'américaine, pleines de tramways, de pousse-pousse et de cars. C'est tôt dans l'après-midi. Elle a échappé à la promenade obligatoire avec les autres filles
C'est un domaine indigène, au sud de la ville. L' endroit est moderne, meublé à la hâte, semble-t-il, avec des meubles censés être ultra-modernes. Il fait sombre dans le studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les persiennes. Elle ne ressent rien de particulier, pas de haine, pas de répugnance non plus, alors, c'est sans doute déjà du désir. Mais elle ne le sait pas. Elle a consenti à venir dès qu'il le lui a demandé la veille au soir. Elle est là où elle doit être, placée là. Elle éprouve une légère peur. C'est comme si ce qui doit se passer n'est pas seulement ce qu'elle attend mais aussi ce qui doit arriver à elle précisément...Lui, il tremble. D'abord il la regarde comme s'il attendait qu'elle parle, mais elle ne parle pas. Alors, il ne fait rien non plus, il ne la déshabille pas, il dit qu'il l'aime à la folie, le lui dit doucement. Puis il se tait. Elle ne répond pas. Elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien
Soudain, immédiatement, elle sait, elle sait qu'il ne la comprend pas, qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque les moyens de comprendre tant de perversité. Et qu'il ne pourra jamais aller assez vite pour l'attraper. C'est à elle de savoir maintenant. Et elle sait. A cause de son ignorance à lui, elle sait tout à coup : il lui plaisait déjà sur le bac. Il lui plaisait. Cela ne dépendait que d'elle seule.
Bisous
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de symphonie8, postée le 10-10-2008 à 18:22:39 (S | E)
Bonjour,
Maintenant, l'enfant n'aura à compter que sur cet homme, le premier, le seul qui s'est présenté sur le bac.
C'est arrivé très vite ce jour là, un jeudi. Il était venu la chercher tous les jours au lycée et la conduisait à la pension. Un jeudi après-midi, demi journée de repos hebdomadaire, il est venu a la pension et l'a emmenée dans sa voiture noire.
C'est à Cholon. En face des boulevards reliant la partie chinoise de la ville au centre de Saigon, les grandes rues de style américain pleines de trams, pousse-pousse et de bus. Il est tôt dans l'après-midi. Elle a échappé à la sortie obligatoire avec les autres filles.
C'est une propriété indigène du sud de la ville. Son emplacement est moderne, hâtivement fini semble-t-il, avec des meubles supposés être ultramodernes.
Il dit: je n'ai pas choisi les meubles. Il fait noir à l'intérieur du studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les volets. Elle ne ressent rien de particulier, ni haine, ni répugnance aucune, c'est probablement déjà du désir. Mais elle ne le sait pas. Elle avait accepté de venir dés qu'il lui avait demandé la veille au soir. Elle est là où il faut être, placée ici. Elle sent une petite peur. C'est comme ce n'était pas seulement ce qu'elle attendait, mais aussi ce qui allait lui arrivait à elle en particulier....Il tremblait. D'abord, il la regarde comme si il attendait qu'elle parle, mais elle ne dit rien. Donc il ne fait rien non plus, ne la déshabille pas, lui dit qu'il l'aime à la folie, d'une voix très douce. Puis un silence. Elle ne répond pas. Elle pouvait lui dire qu'elle ne l'aimait pas. Elle ne dit rien.
Soudain, tout d'un coup, elle sait, sait qu'il ne la comprend pas, qu'il ne la comprendra jamais, qu'il n'a pas assez de force pour comprendre une telle perversité. Et il ne pourra jamais aller assez vite pour l'attraper. C'est à elle d'agir, maintenant. Et elle le fait. A cause de son ignorance à lui elle à soudain su : elle était attiré par lui déjà depuis le bac. Elle était attiré par lui. Cela ne dépendait que d'elle seule.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de aud18, postée le 10-10-2008 à 18:32:15 (S | E)
Hello ! Here my try...
A présent, l'enfant devra seulement avoir affaire à cet homme, le premier, le seul qui ce soit présenté sur le ferry.
Cela s'est passé très vite ce jour-là, un jeudi. Il était venu tous les jours passer la prendre au lycée et la ramener au pensionnat. Puis un jeudi après-midi, en milieu de semaine, il est venu au pensionnat et est parti avec elle dans l'auto noire.
C'est à Cholon. En face des boulevards reliant le quartier chinois de la ville au centre de Saigon, le grand style américain des rues bondées de tramways, pousse-pousses et de bus. C'est le début de l'après-midi. Elle s'est arrangée pour ne pas sortir avec les autres filles, comme elles en avaient l'habitude.
C'est un lieu autochtone au sud de la ville. L'endroit est moderne, apparemment fournis à la hâte de meubles, avec du mobilier supposé être ultramoderne. Il dit : je n'ai pas choisi le mobilier. Il fait noir dans le studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les volets. Elle ne ressent rien en particulier, pas de haine, pas de répugnance non plus, c'est donc probablement déjà du désir. Mais elle ne le sait pas. Elle conviens de venir sitôt qu'il le lui demande le soir précédent. Elle est là où elle doit être, située ici. Elle sent une frayeur. C'est comme si cela ne devait pas seulement être ce qu'elle attendait, mais aussi ce qui devait lui arriver surtout...Il tremble. Au début, il la regarde comme s'il s'attendait à ce qu'elle parle, mais elle ne le fît pas. Alors, il ne fait rien non plus, ne la déshabille pas, dit qu'il est fou amoureux d'elle, il le dit très doucement. Puis il se tait. Elle ne répond pas. Elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien.
Soudainement, tout à coup, elle sait, sait qu'il ne la comprend pas, qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque le pouvoir de comprendre un tel esprit contraire. Et qu'il ne peut jamais bouger assez rapidement pour la trouver. C'est à elle de décider, maintenant. Et elle le fait. A cause de son ignorance tout à coup elle sait : elle était déjà attirée par lui sur le ferry. Elle était attirée par lui. Ça ne dépendait que d'elle.
Expecting the correction impatiently, thank you violet
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violette19, postée le 10-10-2008 à 19:29:44 (S | E)
Bonjour Chère Violet91,
Désolée du délai mis à proposer mon texte . Pérégrinations diverses obligent !
Maintenant l'enfant devra compter seulement avec cet homme, le premier, celui qui s'est présenté sur le bac .
C'est arrivé très vite,ce jour-là,un jeudi . Il était venu chaque jour la prendre pour aller au lycée et la ramener au pensionnat . Puis, un jeudi après-midi, la demi - journée de vacances de la semaine, il est venu au pensionnat et l'a emmenée dans la voiture noire .
C'est à Cholon . Face aux boulevards reliant le quartier chinois de la ville au centre de Saïgon , ces grandes rues à l'américaine grouillant de trams, de pousse-pousse,de bus . L'après-midi commence . Elle a échappé à la sortie obligée en compagnie des autres filles .
C'est un quartier indigène au sud de la ville . L'endroit qu'il occupe,là, est moderne, meublé à la hâte, selon toute apparence,avec des meubles supposés
ultra-modernes . Il dit : je n'ai pas choisi les meubles . C'est sombre dans le studio, mais elle ne lui demande pas d'ouvrir les persiennes . Elle ne ressent rien de spécial, ni haine ni dégoût non plus, aussi c'est probablement déjà du désir . Mais elle ne le sait pas . Elle a bien voulu venir dès qu'il le lui a demandé, la veille au soir . Elle est là où elle doit être, en ce lieu précis .
Elle ressent une pointe de crainte . C'est comme si devait arriver non seulement ce qu'elle attend mais aussi ce qui devait fatalement lui arriver à elle seule ... Il tremble . D'abord il la regarde comme dans l'attente qu'elle parle, mais elle ne parle pas . Alors, il ne fait rien non plus, ne la déshabille pas, dit qu'il l'aime à la folie, le dit tout doucement . Puis c'est le silence . Elle ne répond pas . elle pourrait dire qu'elle ne l'aime pas . Elle ne dit rien .
Soudain, en un éclair, elle sait, sait qu'il ne la comprend pas, qu'il en sera toujours incapable, qu'il lui manque la faculté de comprendre une telle perversité . Et qu'il ne sera jamais capable de bouger assez vite pour l'attraper . C'est à elle de jouer, maintenant . Et elle le fait . Parce qu'il ne sait pas, elle sait tout à coup : elle était attirée par lui déjà sur le bac . Cela dépendait d'elle seule .
Merci encore pour ce beau texte à traduire . Mon intérêt ne faiblit pas, chère Violet91, soror mea .
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de pivoine91, postée le 11-10-2008 à 19:14:48 (S | E)
Dear Violet91,
Et voici ma version des faits tirés de "l'Amant" de M. Duras (part VI) :
Désormais l'enfant aura à compter uniquement sur cet homme, le premier, celui qui se présenta sur le bac; Cela arriva très vite ce jour-là, un Jeudi. Il est venu tous les jours la chercher à l'école pour la ramener à la pension. Puis, un jeudi après-midi, demi-journée de pause hebdomadaire (ou jour de repos au milieu de la semaine) il vint à l'école et la ramena dans la voiture noire. Cela se passe à Cholon. A l'opposé des boulevards reliant la ville chinoise au centre de Saîgon, ces grandes rues à l'américaine fourmillant de tramways, de pousse-pousse et de cars. C'est tôt dans l'après-midi. Elle a échappé à la promenade obligatoire des jeunes filles du pensionnat. C'est un domaine natal au sud de la ville. Le lieu est moderne, meublé à la hâte à première vue, avec des meubles censés être de modern style. Il dit : "Je n'ai pas choisi les meubles". Il fait sombre dans le studio, elle ne lui demande pas d'ouvrir les volets. Elle ne ressent rien de particulier, aucune haine, aucune répugnance non plus, c'est alors probablement déjà du désir. Mais elle ne le sait pas encore. Elle a accepté de venir dès qu'il le lui a demandé la veille au soir. Elle est là où elle doit être, placée ici. Elle ressent une sorte de peur. C'est comme cela doit être, pas seulement ce qu'elle attend, mais aussi ce qui doit arriver, à elle en particulier....Il est tremblant. D'abord, il la regarde comme s'il attendait qu'elle parle, mais elle ne parle pas. Alors, il ne fait rien non plus, il ne la déshabille pas, il lui dit qu'il l'aime comme un fou, lui dit cela tout bas. Puis il devient silencieux. Elle ne répond pas. Elle pourrait lui dire qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien. Tout à coup, à cet instant, elle sait, elle sait qu'il ne la comprend pas, qu'il ne la comprendra jamais, qu'il lui manque le pouvoir de comprendre une telle perversité. Et qu'il ne pourra jamais réagir assez vite pour l'attraper (ou la rattraper). C'est à elle d'agir maintenant. Et elle le sait. Son ignorance à lui, lui fait comprendre tout à coup qu'elle a été immédiatement attirée par lui déjà sur le bac. Elle était (irrémédiablement) attirée par lui. Cela ne dépendait que d'elle seule...
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 11-10-2008 à 19:32:31 (S | E)
Bonsoir chers amis et amateurs...je laisse encore 24h...aux deux anglophones qui m'ont annoncé leur venue!..merci infiniment déjà..à vous qui avez vraiment bien "travaillé".
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 12-10-2008 à 18:36:39 (S | E)
Bonjour amis et connaisseurs je ne vous fais pas attendre plus longtemps..les anglophones trouvent sans doute M.D fort difficile (ce n'est pas pour rien qu'elle est au programme universitaire des deux côtés de la Manche!..et de l'Atlantique!) Remerciements chaleureux à tous de votre fidélité ou de votre passage...Bravo pour votre intérêt et vos "oeuvres"(zeûvres)...avec l'accent de France-Culture!..
---------------QUINZE ANS ET DEMI ,LE BAC. Version VI----------------------
[.... L'enfant maintenant aura à faire avec cet homme-là, le premier, celui qui s'est présenté sur le bac.
C'est arrivé très vite ce jour-là, un jeudi. Il est venu tous les jours la chercher au lycée pour la ramener à la pension. Et puis une fois il est venu un jeudi après-midi à la pension. Il l'a emmenée dans l'automobile noire.
C'est à Cholen. C'est à l'opposé des boulevards qui relient la ville chinoise au centre de Saïgon, ces grandes voies à l'américaine sillonnées par les tramways, les pousse-pousse, les cars. C'est tôt dans l'après-midi. Elle a échappé à la promenade obligatoire des jeunes-filles du pensionnat.
C'est un compartiment au sud de la ville. L'endroit est moderne ,meublé à la va-vite, dirait-on,avec des meubles de principe modern style. Il dit : je n'ai pas choisi les meubles. Il fait sombre dans le studio, elle ne demande pas qu'il ouvre les persiennes. Elle est sans sentiment très défini, sans haine, sans répugnance non plus , alors est-ce sans doute là déjà du désir. Elle en est ignorante. Elle a consenti à venir dès qu'il lui a demandé la veille au soir. Elle est là où il faut qu'elle soit, déplacée là. Elle éprouve une légère peur. Il semblerait en effet que cela doive correspondre non seulement à ce qu'elle attend, mais à ce qui devrait arriver précisément dans son cas à elle.] ...[Lui, il tremble. Il regarde tout d'abord comme s'il attendait qu'elle parle, mais elle ne parle pas. Alors, il ne bouge plus, il ne la déshabille pas, il dit qu'il l'aime comme un fou, il le dit tout bas. Puis il se tait. Elle ne lui répond pas. Elle pourrait répondre qu'elle ne l'aime pas. Elle ne dit rien. Tout à coup elle sait, là,à l'instant, elle sait qu'il ne la connaît pas, qu'il ne la connaîtra jamais, qu'il n'a pas les moyens de connaître tant de perversité . Et de faire tant et tant de détours pour l'attraper,lui, il ne pourra jamais. C'est à elle à savoir. Elle sait. A partir de son ignorance à lui, elle sait tout à coup : il lui plaisait déjà sur le bac. Il lui plaît, la chose ne dépendait que d'elle seule...]
---------------------------"L'AMANT" de MARGUERITE DURAS (Prix Goncourt 1984).------------
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 12-10-2008 à 19:43:32 (S | E)
Voici mes remarques et ajouts : cet extrait est certes intéressant sur le plan des sens en éveil,de l'ambiance..il l'est encore plus sur le plan de l'écriture : travail de "naturaliste" : on dirait M.Duras au laboratoire ou/et derrière sa caméra en train d'observer les comportements de ces personnages. Elle est la jeune-fille! (écriture quasi automatique, peu impliquée,cinématographique). Passage des temps : le past..le présent de narration. Ou bien est-ce définitely toujours d'actualité? The love story of her life...ce qu'elle sait ,maintenant ,quand elle écrit.(superposition)
1)To reckon : calculer,compter.Et supposer. To reckon on =to rely on.# to reckon with : tenir compte de , avoir à faire avec.* To introduce:<introducere: mener dans =intro-duire à :faux ami* :présenter qqn : Let me introduce my best friend to you! laissez-moi vous présenter mon meilleur ami. / Let me introduce [intre'dju:s]myself :"My name is .Iam...I live in..:Que je me présente!..
2 )The one[ car suivi d'une "consonne wn] "prononcer (pas le seul: ce serait the only one) : le pronom "one" évite une répétition de "man".marque aussi ,ici, l'emphase. Celui-là,pas un autre.
-Look at this man on the left! - I prefer the one on the right!-Who?- The one in black,not the other one in yellow!!
3) "It happened" : abrupt(p.48). Nous savons tous de quoi il s'agit ,pourtant...
4) He'd come = he had come past perfect. Pas piégeant ici, contexte passé.mais hors contexte pourrait être > he would come. Attention aux verbes irréguliers..pour ceux et celles qui les adorent déjà! (he'd cut,he'd put, he'd read, he'd set..regardez si il y a "if" ou une idée d'hypothétique).# would = used to : forme fréquentative élégante. in those days , all men would take off their hats to any woman they met in the street or elsewhere. "Le respect's'perd!" Les chapeaux aussi...
5)The weekly half-holiday : lycée français : jour de congé (jeudi avant 1970?)...et du journal de Mickey! En GB ,on travaille tous les jours sauf le w-e. Les half-term holidays (demi-trimestre)arrivent : congé de Toussaint.
6) One day: un jour particulier ..dans la "simple "vie de Marguerite. A day est le corollaire de a night.
7) Postpositions: to pick up (ramasser ce qui est tombé (pas la fille,il y a une idée de prendre au passage)# to pick up daisies (nous sommes bien dans les petites marguerites); to drive back (ramener); to drive off (bien démarrer pour partir loin de là).# to gather, collect (money) to pick up :regardez (écoutez aussi) dans nos campagnes(et anglaises) :petits panneaux : " Pick your own ..strawberries, raspberries.." Remplissez vos propres paniers.
- Can you please call me back? (me rappeler)- Give it up : abandonne(laisse tomber :pt de vue français bien différent)!-" Get off my cloud"( pas de moi): Lâche moi! Laisse moi tranquille! Dégage!= Mick Jagger.
8 ) Boulevards:utilisation anglaise. Mot venu du Néerlandais : bolwerk (ancien rempart,travail de fortification)>large rue ou promenadepublique plantée d'arbres >bulwark ( mot anglais non utilisé)>boulevart> boulevert. L'Anglais prononce le "d" final.['bu:lva:dz] cela fait 'chic" et "posh"..mais c'est comme cela! C'est mieux que "ring roads" or Orbital( London..attention..on peut y passer un "certain temps"surtout être attentif aux "junctions"= sorties)!(= rocades, en fait)
9 ) A rickshaw mot japonais comme vous l'aviez bien senti (comme moi!) ['jinrikisha]: invention d'un missionnaire américain au japon en 1869 pour sa femme invalide. "Human-powered vehicle". Puis, en Chine, Inde ..et "Europe" les Rickshaws étaient destinés à l'élite sociale. (très bon livre : "The Phantom Rickshaw" by Rudyard Kipling (pas Mowgli)in 1885). Les "runners" ou" pullers"ont été heureusement remplacés par des bicycle rickshaws. Devient à la mode dans nos contrées.."pedicabs". "Coolies "(chinois) promènent 1 ou 2p.Pour la dictée de Pivot, un nom composé formé à partir d'un verbe reste invariable / les porte-manteaux; les pousse-pousse.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 12-10-2008 à 19:47:25 (S | E)
It is dinner time..I'll be back in a moment..Thank you!Have a good meal!
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 12-10-2008 à 22:27:17 (S | E)
Et voilà. au 4000ème caractère.zou..tout est parti! Thoroughly(complètement ,complètement!!..)sorry..je reprendrai demain..Good night. C'était trop bien!!
----Je suis désolée..j'ai l'air de vous avoir un peu laissés "tomber"..ce n'est qu'un air!...Impératifs obligent!...Je pense encore à vé quand je m'évouille!
--
10 ) It's in Cholon : "c'est"...bien abrupt.passage au présent de narration..peut-être un présent perpétuel, actualisé, récurrent... LA scène initiatique qu'elle n'oubliera jamais.Un peu comme "l'image" sur le bac,ce jour-là..celui de sa venue vers elle. Abrupt et ambigu,aussi. On pouvait attendre une préparation en douceur..Le "it" peut recouvrir la localisation, mais encore la découverte du corps.
11 ) Compulsory< Lat.compulsorius = obligatoire, mandaté (to demand) To compel(compelled) : exiger de , obliger.
- In most British schools, uniforms are still compulsory.(et même si les ados n'apprécient pas toujours,personne ne voit les différences de classes sociales, cela donne une certaine allure aux élèves(à mon avis)...et extra muros.."en sortant de l'école", en bicyclette ou pas ,ils ont la réputation de leur école à sauvegarder.
12) Outing :nominalisation :la sortie .Pas comme au cinéma,"Entrance/exit".Ni comme au musée "Way in/way out." Ou par ici m'sieurs-dames " This way !".
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 15-10-2008 à 21:18:48 (S | E)
14) to get out of.to escape from..to avoid + -ING(gérondif): she avoided yawning(bailler) in front of the teacher!))Echapper à la corvée: the chore ; comme une "charwoman " : une femme de ménage > a cleaning lady : plus respectueux)
15) "Un compartiment chinois" : apparition au XVIème siècle en Chine et nombreux pays d'Asie/Sud-Est (au Cambodge ,maisons sur pilotis) Collés les uns aux autres, ils forment des barres aux couleurs très variées sur plusieurs dizaines de mètres . Expansions de villes . Dans certains pays ,ils "équivalent" à des bidonvilles.
16 )His place attention au mot. A place ,ici = home: sa "garçonnière". Sinon, endroit(penser emplacement). La place de la Concorde..,plutôt celle de Trafalgar "Trafalgar Square" est bel et bien carrée. La magnifique place des Vosges (le Marais ( marsh : marécage)) à Paris aussi : elle relève du principe du "square" britannique : un jardin clos et privé avec une porte (et sa clé pour les résidants) sur chaque côté (cf. minute de "culture" : "The lady and the tramp" -"La Belle et le Clochard" W.Disney ou " Mary Poppins"). Nowadays (de nos jours), ouvert (le jour) à tout le monde.(Leicester ['lest]Square] "au creux" des cinémas et des théâtres londoniens. Le quartier de Chelsea vaut aussi la balade ou l'appartement!...Donc ,un square peut être de toute forme comme les câârreaux de Reggiani qui n'étaient "même pââs câârrés!"
17 )modern [ 'mdn]moderne ,ici. Sinon(otherwise), modern languages : langues vivantes such as French, English, Polish, Russian, Vietnamese, Chinese (y'en a qui le comprennent bien!) Hebrew (as well)..# dead languages Latin, ancient Greek..and so on and so forth (much better than etc..)
- Ex.qui peut servir "I love you" : "Sé philo" (Ancient Greek) # Sé agapo(prononcer " s'arapo": modern Greek) Comme le grand (dernier) amour et mari d'Edith Piaf : Théo (dieu)Sarapo cf.chanson "A quoi ça sert l'amour?"
18 )Modern style très en voguedans les années 1900 et quelques... "style nouille" : art nouveau : formes végétales,balcons ,fenêtres, parc, bâtiments(Gaudi1852.1926 :la "Sagra Familia ,église "rouge" époustouflante(inachevée, inachevable?) de Barcelone), Guimard, bouches de métro, meubles en forme de lys,fleurs diverses à grandes tiges,insectes-papillons-libellules,courbes et femmes (Tchèque Alfons Mucha .1860.1939)), pâtes de verre et cristaux (Lalique :1860.1945), Daum (deux générations : cinq "officiants") dans les années 1900/1920.. Ultramoderne :le courant court toujours!(design). Les deux sont authentiques ,contrairement au "kitsch(en)(alld.1870(hyperromantique : Louis II de Bavière ,trois mouvements,en fait = inauthentique : faire du neuf avec du vieux. Kitsch acide ou doux,vous choisirez!..ou prendrez les deux!
19 )He says :I didn't choose the furniture (collectif sing.# a piece of..)(il se "dédouane" de l'éventuel mauvais goût, ou décoration modeste) Free indirect style .Et quel style!
20 ) Dark : sombre, obscur..on distingue encore, l'oeil s'accoutume. Pas besoin d'avoir peur ,les enfants! Darkness : les ténèbres. "La leçon des ténèbres" de François Couperin (1714) (= solitude du Christ abandonné par ses apôtres) est un chef d'oeuvre et ALORS ,chantée par "Alfred Deller Consort", c'est "anglais" et divin ! Pas confondre(of course) avec Johnny et "Black is black"..là, "il n'y a plus d'espoir" et on n'y voit " rien, non, rrien de rrrien!." C'est regrettable!
21 )Shutters:cela se ferme ,donc s'ouvre aussi = volets, persiennes qui laissent passer la jalousie! Pas de volets en GB...(doubles rideaux qui laissent aussi passer la jalousie!) pas commode pour "le petit matin" ( livre intéressant (amours "maudites" entre une jeune-fille de 17 ans et un gradé allemand dans les Landes de Christine de Rivoyre : World War II.
- Blindness : la cécité .Blind people : les aveugles. Blinds ['blaindz] : un store occultant( "Lumière : vois rien!")
22 ) Soit..soit..ni..ni.. Either ..or..neither..nor.
- I'll have (je ne prendrai) neither coffee nor tea before going to bed ,thank you..- And neither shall I(interversion). (I won't either ).
- I don't like Maths, do you? -Neither do I .(sorry for Maths'lovers, except formulas hidden in words in "Alice's ['aelisiz] adventures in Wonderland" by Reverend Charles Dodgson,a Mathematics Professor at Oxford University) alias Lewis Carroll : alors là, un régal (a delight, pas un "treat" qui se mange).
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 15-10-2008 à 23:36:09 (S | E)
23 )To have to :aux.modal de l'obligation (on ne peut guère s'y soustraire si l'on veut "marcher tout droit" (Claude François!).Il lui faut être.comme un objet que l'on pose , dépose ..pas le choix : c'est son destin(fate) ,sa destinée ?(" YOU ARE my destiny!..Paul Anka?.Lionel Richie!..violet a des lettres ,you see!)It had to happen:il ne pouvait en être autrement.
24 ) Probably :probabilité, presque certitude 90%/95%.Aux.modal : it must be desire. [di'z:avec belle triphtongue).
25) Fear : crainte ,peur.."A tinge of "à peine"
Degrés de peur : to fear > to be afraid of> to be scared of > to be frightened of > to be terrified by >to be thrown into awe [']l'épouvantaaaable épouvante..then to die of [v](because of the liaison!)a heart attack !
26 ) especially : elle tout particulièrement(précisément). Elle a bien conscience d'être différente...et quand elle n'est pas victime , elle le revendique.Le revendiquera toute sa vie..
27 )madly follement, à la folie, comme un fou (ne s'appartient plus, ne se contrôle plus, en mourra petit à petit).Comme il la désire "badly"et ce n'est pas mauvais,mais à en souffrir presque. C'est plus fort que tout.
28) very softly : très doucement , à voix très basse(murmurant : whispering).Il est intimidé. Il est déjà "pris" par elle, possédé. A-t-il honte d'aimer une fille de quinze ans ? D'être son initiateur? Peur qu'elle ne le croie pas ? Peur de lui-même ?
- Soft est un mot à manier avec précaution: soft hair, soft skin, soft voice..tout est douceur. Mais "a soft person" est une personne qui manque de nerf,qui est molle donc pas comme Florence Arthaud(première championne de la transat en solitaire,record du monde d e2 heures(sur Bruno Peyron) en 1990, puis neuf jours après route du Rhum "donne du rhum à ton "homme"?" et en 1997, transpacifique avec Bruno Peyron ..une sacrée femme! [qui ,d'après Alain Delon est "une fille qui en a "..(entendons volonté, force de caractère!)]
A sweet, gentle person : une personne douce (comme les bonbons : sweets !)
29) He /She .Focus sur les pronoms : Bravo pour l'emphase: "lui,il tremble" (point de vue de cinéaste,d'auteur,question de sensibilité).She : elle..Elle pourrait..mais n'en fait rien. Elle est honnête..surtout non conventionnelle.(pas "gentille" non plus: elle ne se compromet pas et ne concède rien :c'est bien Duras)Ce n'est pas du domaine du sentiment : du désir "probably"!... Silence ..il ne peut qu'être lucide.
30) At once = right away = straight up, straight away = immediately (en dernier lieu).Once contient "one" : d'un coup !
31 ) Know (cognosco: avoir la parfaite connaissance)savoir connaître# ignorer.(rapprocher les racines).
32 ) Réponses courtes : ce passage est un petit bijou..on dirait un dialogue sans en être un. "but she doesn't". "he never will". "and she does". Il "suffit" de connaître ses auxiliaires anglais sur le bout des doigts!! (voir le temps du verbe déclaratif). Des raccourcis narratifs : à l'économie. Du style "nouveau roman".
33 ) To lack : to want = manquer de. (comme une béance, une lacune rhédibitoire, un "handicap".
- This man lacks humour : he will never interest me!
- That tea wants some sugar...
34 )Perverseness : ambiguité avouée? Sans doute voulue par l'auteur.petit à petit on s'achemine vers la fin du § ..Ou perversité de la famille, la fille incluse.
35 ) Fast enough :l'adv.enough [i'nf]|est postposé(derrière) un adj.ou adv. : good enough, well enough, quickly enough.
-préposé (devant!)si nom commun : assez de ..
EX: Have you got enough money with you?/ Have you got enough humour to interest me ?!!..otherwise, you can go and fly your kite!(à vous de travailler, un peu!)
36 )Up to her(me,you,him her,it us ,you them) : her choice."It is up to you!" "Fais comme tu veux!"
37) because of:vient des Normands (pas que de Guillaume!)et du Français : à cause de ..ne pas cofondre ,if I may (si je puis me permettre), because of and thanks to = grâce à ..
- I got it all wrong because of you ( c'est à cause de toi (pas de moi,violet!)que j'ai eu tout faux! # I did it wonderfully thanks to
38 ) It depended on..(prononcer tout lié[di'pendidon]..To depend on : dépendre de .. It depends on my mood : cela dépend de mon humeur. It depends on days.
39 ) mot de la fin : alone Solitude choisie (# lonely) ..emphase : place du mot qui ferme le § et montre bien qu'elle est "maîtresse" du jeu (de "l'amour").Elle maîtrisera (apparemment en tout cas)la situation jusqu'à la fin de leur histoire.
---------------------------------------------------------------------
Woilà....ouf!...je pense que j'ai rattrapé mon "retard"...Toujours du plaisir à élaborer ces corrections pour vous,comme vous me faites le plaisir de "me visiter"..euh!..de me rendre visite. Changeons-nous d'auteur..ou en voulez-vous une dernière "tranche"? Merci de vos "zeuvres". Bonne nuit, les petits!" Your violet
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 16-10-2008 à 00:24:42 (S | E)
n°38 ) J'ai en effet du mal à le dire "I did it wonderfully thanks to you! j'ai réussi magnifiquement grâce à toi!
And ,this time, I am "out"..overtired and off! Good night and have sweet dreams. Still your violet!
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de apau, postée le 16-10-2008 à 09:10:43 (S | E)
and dear Violet.
Après les nourritures terrestres (breakfast) je me suis " jetée " sur les nourritures intellectuelles ! Quel régal une fois de plus, que de connaissances apportées, partagées, que d'humour, quel eclectisme dans les citations, qu'elles soient musicales, littéraires, architecturales (habitat local) !
aussi de nous rappeler les connaissances de base indispensables (verbes irréguliers, pronoms, etc..) je reconnais bien là ton humour qu'il soit français ou britannique !
de nous faire sourire dès potron-minet, pour certains, pas tous bien évidemment mais à chacun son rythme.
Tu nous fais de beaux " boulevards " de connaissance en nous promenant dans un " rickshaw " jusqu'à l'habitat moderne local meublé en " style nouille " ! Quel programme ! Que de " bijoux " à connaître !
Après t'avoir " visitée " euh rendu visite, personnellement, je veux bien continuer avec notre grande Dame M.D., je ne m'en lasse pas... Je sais à quoi ça sert l'amour ! Et avec tes lumières, je vois bien !
de nous remercier de nos " zoeuvres " malgré....mes erreurs, en ce qui me concerne. Je te tire mon chapeau !
Have a good day dear Violet and
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de ariane6, postée le 16-10-2008 à 11:09:12 (S | E)
Violet, je suis médusée !!!...et ne trouvant rien à ajouter au message d'Apau,
je te redis et pour cette splendide correction!
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de dolfin56, postée le 16-10-2008 à 13:18:58 (S | E)
Bonjour violet,
et grand pour ces commentaires toujours si agréables à lire et si enrichissants!
of course I'm looking forward to translating another excerpt of this masterpiece from M.Duras!!!
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de dolfin56, postée le 16-10-2008 à 16:35:48 (S | E)
sur la demande de violet,
la Sagrada Familia, à Barcelonne, de Gaudi.Lien Internet
Exemples de compartiments chinois(tout à la fin du commentaire)
Lien Internet
.
"Marguerite Duras", une écriture de la séparation.
texte trouvé au cours de mes recherches.
Lien Internet
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de apau, postée le 16-10-2008 à 17:51:24 (S | E)
and dear Dolfin56 pour ces 3 liens Internet formidables. C'est très gentil à toi de nous les faire partager.
Have a nice evening.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de eos17, postée le 16-10-2008 à 19:21:25 (S | E)
Chère Violet.Quel puits d'érudition!C'est un feu d'artifice de détails et dans tous les domaines .Chapeau..bas!!!!je n'ajoute rien d'autre,tout a dejà été dit par APAU et DOLFIN que je salue .
Un détail qui peut être interessant sur la notion de "compartiment":les maisons sont très étroites et à un ou deux voir trois étages.Par contre elles sont longues Elles ressemblent à des containers.Pourquoi ce mode de construction:l'impôt foncier est basé non pas sur la surface mais sur la longueur de devanture donc plus la maison est étroite moins l'impôt est élevé.Sous réserve cependant,lexplication m'ayant été donnée par un "vieux "commerçant,ravi de montrer qu'il parlait Français.
Continue à nous séduire avec Duras chére Violet
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violet91, postée le 16-10-2008 à 19:40:22 (S | E)
Many thanks dear dolfin for Gaudi's iglesia (like "Julio!!"sur fond heureusement de Toccata en fa(je crois) de Bach I like so much.Le 2ème lien est à dérouler jusqu'à la presque -fin pour arriver au compartiment chinois.
le 3ème serait mieux lu après la fin du dernier texte (prochain).
-Quant à toi voyageuse solaire..eos..bonne collaboration dont je te remercie infiniment.
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de bonsai93, postée le 16-10-2008 à 20:11:48 (S | E)
Merci pour tout. Mais comment un petit cerveau comme le mien peut -il tout enregistrer???
Comme j'aurais aimé avoir un prof comme toi, qui sache nourrir son auditoire!!et maintenant ses lecteurs.
Merci pour ta passion que tu nous communiques si bien.
Mais je vois que d'autres expriment mieux que moi ce que je ressens, alors je n'en écris pas plus.
On attends de partager la suite avec toi.
Merci
Réponse: Quinze ans et demi lle bac versionVI de violette19, postée le 16-10-2008 à 21:04:43 (S | E)
Merci chère Violet de ce superbe morceau qui nous a enchantés, une fois de plus . J'en reprendrais bien une part, moi aussi .
Soror tua
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