Correction/Pastor
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Message de matoumatou posté le 31-01-2016 à 13:01:28 (S | E | F)
Bonjour à tous,
je dois traduire un texte en classe, pouvez-vous me dire si vous trouvez des erreurs etc. Merci pour vos réponses.
Bonne journée à tous
Le texte en français:
" La pluie tombait toujours à seaux. Les mains derrière la tête, allongé sur son lit de camp, Pastor l'écoutait glisser sur les vitres. Il essayait de chasser l'image de l'appartement saccagé.
Depuis combien de temps n'était-il pas retourné chez lui, boulevard Maillot ?
Et s'il avait laissé une fenêtre ouverte ? La fenêtre de la bibliothèque par exemple.. J'irai demain. Mais il n'irait pas demain,il le savait. Pas plus qu'il n'avait eu le courage d'y retourner depuis la dernière fois. Encore n'avait il tenu que cinq minutes, le temps juste d'empiler dans un sac les quelques vêtements de rechange qui dormaient maintenant dans un placard métallique désaffecté. Dormir au bureau, tout comme le divisionnaire Coudrier. Un jeunot qui sait se placer, Pastor, toujours disponible, au service de la République!
Mais les collègues n'insistaient pas, trop heureux de se faire remplacer les nuits de permanence par l'omniprésent du peloton. Que l'ambition des uns permette au moins aux autres d'aller tirer leur coup.. Pastor pensait à la bibliothèque. Les livres avaient été la seconde passion du Conseiller, après Gabrielle. Leur seconde passion commune. Editions originales, reliées au fer et signées par leurs auteurs, dès parution. Parfum de cuir, vieille cire aux senteurs de miel, chatoiement des feuilles d'or dans la pénombre. Et pas de musique, surtout! Pas de gramophone, pas d'électrophone, pas de chaîne hi-fi. " La musique, il y a des squares pour ça", proclamait le Conseiller. Rien que le silence des livres qui, maintenant, dans le souvenir de Pastor, s'accordait aux martèlements de la pluie."
La Fée carabine - La saga Malaussène
Par Daniel Pennac - 1987
Ma traduction: It was still pouring with rain.
The hands behind the head, laying down on his camp bed, Pastor was listening the rain which slid on the panes. He was trying to forget the picture of the devastated flat.
How long hadn't he come back to his home, boulevard Maillot ?
And if he had let a window opened ? The window of the library for instance, I will go tomorrow.
But he would not go tomorrow, he knew it.
He had no more courage to go back than he has has the last time. But he has stayed only 5 minutes, just the time to stack in a bag the few spare clothes which stayed now in a disused metallic cupboard. To sleep at the office, like the divisional Coudrier. A youngster who know how to be liked by others, Pastor, always available, at the service of the republique.
But the colleagues didn't insisted, because they were too happy to be substituted during the night by the omnipresent of the platoon.
Let this ambition of the ones permit at least to the others to ( ??? je ne sais pas comment dire).
Pastor thought of the library. The books had been the second passion of the consultant, after Gabrielle. Their second common passion.
Moose publications , binded with iron and signed by their authors, from the publication.
A perfume of leather, old wax with a scent of honey, shimmering of the golden leaves in the half-light.
And no music, certainly not! No gramophone, no record player,no hi-fi system.
The music, there are squares for that, proclaimed the consultant.
Nothing except the silence of the books which, now, in the Pastor's memory, tuned up with the rhythmic pounding of the rain.
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Modifié par lucile83 le 31-01-2016 13:19
Référence du texte sous copyrights
Message de matoumatou posté le 31-01-2016 à 13:01:28 (S | E | F)
Bonjour à tous,
je dois traduire un texte en classe, pouvez-vous me dire si vous trouvez des erreurs etc. Merci pour vos réponses.
Bonne journée à tous
Le texte en français:
" La pluie tombait toujours à seaux. Les mains derrière la tête, allongé sur son lit de camp, Pastor l'écoutait glisser sur les vitres. Il essayait de chasser l'image de l'appartement saccagé.
Depuis combien de temps n'était-il pas retourné chez lui, boulevard Maillot ?
Et s'il avait laissé une fenêtre ouverte ? La fenêtre de la bibliothèque par exemple.. J'irai demain. Mais il n'irait pas demain,il le savait. Pas plus qu'il n'avait eu le courage d'y retourner depuis la dernière fois. Encore n'avait il tenu que cinq minutes, le temps juste d'empiler dans un sac les quelques vêtements de rechange qui dormaient maintenant dans un placard métallique désaffecté. Dormir au bureau, tout comme le divisionnaire Coudrier. Un jeunot qui sait se placer, Pastor, toujours disponible, au service de la République!
Mais les collègues n'insistaient pas, trop heureux de se faire remplacer les nuits de permanence par l'omniprésent du peloton. Que l'ambition des uns permette au moins aux autres d'aller tirer leur coup.. Pastor pensait à la bibliothèque. Les livres avaient été la seconde passion du Conseiller, après Gabrielle. Leur seconde passion commune. Editions originales, reliées au fer et signées par leurs auteurs, dès parution. Parfum de cuir, vieille cire aux senteurs de miel, chatoiement des feuilles d'or dans la pénombre. Et pas de musique, surtout! Pas de gramophone, pas d'électrophone, pas de chaîne hi-fi. " La musique, il y a des squares pour ça", proclamait le Conseiller. Rien que le silence des livres qui, maintenant, dans le souvenir de Pastor, s'accordait aux martèlements de la pluie."
La Fée carabine - La saga Malaussène
Par Daniel Pennac - 1987
Ma traduction: It was still pouring with rain.
The hands behind the head, laying down on his camp bed, Pastor was listening the rain which slid on the panes. He was trying to forget the picture of the devastated flat.
How long hadn't he come back to his home, boulevard Maillot ?
And if he had let a window opened ? The window of the library for instance, I will go tomorrow.
But he would not go tomorrow, he knew it.
He had no more courage to go back than he has has the last time. But he has stayed only 5 minutes, just the time to stack in a bag the few spare clothes which stayed now in a disused metallic cupboard. To sleep at the office, like the divisional Coudrier. A youngster who know how to be liked by others, Pastor, always available, at the service of the republique.
But the colleagues didn't insisted, because they were too happy to be substituted during the night by the omnipresent of the platoon.
Let this ambition of the ones permit at least to the others to ( ??? je ne sais pas comment dire).
Pastor thought of the library. The books had been the second passion of the consultant, after Gabrielle. Their second common passion.
Moose publications , binded with iron and signed by their authors, from the publication.
A perfume of leather, old wax with a scent of honey, shimmering of the golden leaves in the half-light.
And no music, certainly not! No gramophone, no record player,no hi-fi system.
The music, there are squares for that, proclaimed the consultant.
Nothing except the silence of the books which, now, in the Pastor's memory, tuned up with the rhythmic pounding of the rain.
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Modifié par lucile83 le 31-01-2016 13:19
Référence du texte sous copyrights
Réponse: Correction/Pastor de lucile83, postée le 09-02-2016 à 13:53:40 (S | E)
Hello, ...anyone?
Réponse: Correction/Pastor de gerondif, postée le 10-02-2016 à 17:42:03 (S | E)
Bonjour,
erreurs en bleu, corrections en vert:
" La pluie tombait toujours à seaux. It was still pouring with rain.(pouring down
Les mains derrière la tête, allongé sur son lit de camp, Pastor l'écoutait glisser sur les vitres. Il essayait de chasser l'image de l'appartement saccagé.
il entra, le chapeau sur la tête, se dit; He came in with his hat on his head.
The hands behind the head, laying down on his camp bed, Pastor was listening to the rain which slid(un ingirait bien ici, avec un down pour le mouvement)on the panes. He was trying to forget the picture of the devastated flat.
to lie est un verbe de position alors que to lay down (déposer, poser) est un verbe de mouvement.
Depuis combien de temps n'était-il pas retourné chez lui, boulevard Maillot ?
How long hadn't he come(come ou gone? Ou se place le narrateur?) back (to his) home, boulevard Maillot ?
Et s'il avait laissé une fenêtre ouverte ? La fenêtre de la bibliothèque par exemple.. J'irai demain.
And if he had let a window opened ? The window of the library for instance, I will go tomorrow.
to let, c'est laisser au sens de laisser faire, to leave c'est laisser au sens d'oublier. et si se dit what if
Mais il n'irait pas demain,il le savait.But he would not go tomorrow, he knew it.
Pas plus qu'il n'avait eu le courage d'y retourner depuis la dernière fois.
He had no more courage to go back than he has has the last time.
Ce que vous traduisez ne correspond pas au texte, je passerais par "non plus" Neither had he had the nerve to go back there since the last time.
Encore n'avait il tenu que cinq minutes, le temps juste d'empiler dans un sac les quelques vêtements de rechange qui dormaient maintenant dans un placard métallique désaffecté. Dormir au bureau, tout comme le divisionnaire Coudrier. Un jeunot qui sait se placer, Pastor, toujours disponible, au service de la République!
encore se traduirait par even then
But he has stayed only 5 minutes, just
Mais les collègues n'insistaient pas, trop heureux de se faire remplacer les nuits de permanence par l'omniprésent du peloton.
But the colleagues didn't insisted, because they were too happy to be substituted during the night (on duty nights ? when they had to go on a night shift ?) by the omnipresent(est un adjectif, il fzut qu'il se rapporte à un nom) of the platoon.
Que l'ambition des uns permette au moins aux autres d'aller tirer leur coup..
Let this ambition of the ones permit at least to the others to ...(maladroit)
si on rentre dans le raisonnement: it was just as well if some people's ambition gave at least the opportunity to others to go and have a quickie .
un double click sur tirer donne:
tirer un coup (informal) have a quickie vtr + n
(informal) get laid v aux + v past p
(informal, slightly vulgar) get your leg over, get your rocks off v expr
(orgasm, vulgar) shoot your load, shoot your wad v expr
Pastor pensait à la bibliothèque. Les livres avaient été la seconde passion du Conseiller, après Gabrielle. Leur seconde passion commune.
Pastor thought (un prétérit en ing irait mieux) of the library. The
Editions originales, reliées au fer et signées par leurs auteurs, dès parution.
Moose publications , binded with iron and signed by their authors, from the publication.(je passerais par "dès que" + verbe)
Oh la belle coquille!!! a moose c'est un orignal, un élan, une grosse bête !! Enfin, eux aussi sont "reliés cuir"!
Parfum de cuir, vieille cire aux senteurs de miel, chatoiement des feuilles d'or dans la pénombre.
A perfume of leather, old wax with a scent of honey, shimmering of the golden leaves in the half-light.
Et pas de musique, surtout! Pas de gramophone, pas d'électrophone, pas de chaîne hi-fi.
And above all, no music ! No gramophone, no record player,no hi-fi system.
" La musique, il y a des squares pour ça", proclamait le Conseiller.
The music, there are squares for that, proclaimed the consultant. (mettez le verbe à la fin)
là encore, il faut élaborer; as far as music is concerned, there are squares for that
Rien que le silence des livres qui, maintenant, dans le souvenir de Pastor, s'accordait aux martèlements de la pluie."
Nothing except (nothing but) the silence of the books which, now, in the Pastor's memory, tuned up with the rhythmic pounding of the rain.
Ce texte était long à corriger, j'espère que Lucile ne l'aura pas fait remonter pour rien ......Apparemment si
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